Posté à 8h00
Marc Tison La Presse
Mais les gens pourront vivre l’expérience comme s’ils y étaient. Le passionnant studio de divertissement montréalais diffusera en direct et en réalité virtuelle le décollage de la fusée la plus puissante jamais lancée. « Les gens, en réalité virtuelle, pourront vivre cette expérience comme s’ils étaient sur place au Centre spatial Kennedy, près de la fusée », décrit Félix Lajeunesse, co-fondateur et directeur créatif des Studios Félix & Paul. « C’est une initiative un peu spéciale pour notre studio car c’est la première fois que nous faisons quelque chose en live à cette échelle. » Quatre caméras de réalité virtuelle, équipées chacune de neuf objectifs, sont positionnées autour de la rampe de lancement pour offrir un maximum de vues au spectateur. “La NASA empêche quiconque de s’approcher aussi près du site quelques jours avant le lancement pour des raisons de sécurité”, a déclaré Stéphane Rituit, co-fondateur et PDG du studio. «Nous avons les caméras presque plus proches de la rampe de lancement. C’était comme si nous étions au pied de la fusée. »
La diffusion
Les téléspectateurs équipés de casques Meta Quest VR pourront assister au décollage en se rendant sur le site Web Space Explorers. Les autres peuvent y assister sur la page Facebook 360 de Space Explorers. De plus, l’événement sera diffusé en direct ou en différé, dans plus de 200 dômes et planétariums à travers le monde, dont celui de Montréal. “C’est une première mondiale”, souligne Stéphane Rituit. Il n’y a jamais eu de diffusion immersive en direct diffusée sur autant de plateformes dans le métaverse et les emplacements physiques. »
Défis
L’aventure a été jalonnée d’épreuves, dont l’incertitude sur la date de décollage. Après deux lancements avortés en raison de problèmes techniques et deux reports liés aux conditions météorologiques, l’arrivée intempestive de l’ouragan Nicole a reporté le décollage initialement prévu le 14 novembre (date du 11 novembre) au 16 novembre à 01h04. Novembre). “Et les caméras qu’on met dans cet environnement, on ne les met pas juste quelques heures avant le vol”, explique Félix Lajeunesse. Ils sont placés des jours avant. Nous sommes en Floride, au bord de la mer, il y a de l’humidité et des vents qui transportent beaucoup de sel. Nous devons construire des protections autour des caméras pour qu’elles puissent survivre et fonctionner pendant plusieurs jours. » Développés par des ingénieurs de studio, ces écrans thermiques et météorologiques se rétractent pendant le tournage.
Un partenariat à long terme
Felix & Paul Studios travaille en étroite collaboration avec la NASA depuis 2016. “Nous les avons rencontrés et leur avons demandé de raconter l’histoire de l’exploration spatiale humaine à travers la réalité virtuelle, afin que les téléspectateurs puissent vivre le voyage et les aventures de l’exploration spatiale comme s’ils en faisaient partie”, explique Félix Lafontaine. Pendant deux ans, le studio a filmé en réalité virtuelle l’entraînement des astronautes en vue de leur séjour sur la Station spatiale internationale. Leur expérience a été relatée dans la série Space Explorers: The Journey Begins. L’aventure s’est poursuivie en 2018 sur la station spatiale elle-même, où pendant deux ans les caméras Felix & Paul ont enregistré les déambulations orbitales de dix astronautes, dont le canadien David Saint-Jacques. Avec 250 heures d’enregistrements, le studio a créé l’épisode Space Explorers : The ISS Experience, ainsi que l’émission de réalité virtuelle immersive L’infini. La suite était logique. Le studio a commencé à filmer des astronautes s’entraînant pour les missions Artemis il y a quelques mois. La prochaine étape peut être la Lune, et ce n’est pas une tâche fantaisiste. « Ça fait partie des pourparlers, confirme Félix Lajeunesse. Nous avons aussi eu l’appui de l’Agence spatiale canadienne pour le programme d’exploration lunaire. » À cette fin, la société améliore la technologie développée pour filmer les promenades à l’extérieur de la station spatiale. “Nous prévoyons d’envoyer les premières caméras de réalité virtuelle sur la surface lunaire en 2024”, précise Stéphane Rituit.
Et au-delà…
Félix & Paul se projette plus loin dans le temps, dit Félix Lajeunesse. “Je pense que ce que nous avons commencé à faire avec la station spatiale et ce que nous continuons à faire avec Artemis finira par nous conduire sur Mars. » Pas la lune, la planète. Ce récit en réalité virtuelle de l’exploration spatiale « deviendra, je pense, le moyen par défaut de documenter les progrès dans l’espace. Les gens sur Terre voudront être passagers de missions spatiales », ajoute-t-il. « C’est vraiment ce que nous voulons réaliser en tant que studio. »
Biothermica combat le méthane d’une mine de Virginie
PHOTO AVEC L’AIMABLE AUTORISATION DE BIOTHERMICA TECHNOLOGIES Les installations Vamox de Biothermica réduisent les émissions souterraines de méthane d’une grande mine de charbon en Virginie. Biothermica Technologies vient d’annoncer la mise en service de la plus grande installation de réduction du méthane dans une mine souterraine aux États-Unis. La COP27 en a fourni l’occasion, puisque l’installation est devenue opérationnelle en juillet dernier. Ça tombe bien aussi, car son système Vamox réduit donc depuis quatre mois les émissions souterraines de méthane d’une grande mine de charbon métallurgique (pour la production d’acier) du comté de Buchanan, en Virginie, propriété de la société australienne Coronado Global Resources. Capable de traiter 160 000 pieds cubes d’air par minute, il s’agit de la première installation grandeur nature du système conçu par l’entreprise québécoise. La capacité annuelle d’élimination du méthane équivaut à retirer 65 000 voitures à essence de la circulation. Plus de la moitié des émissions de méthane provenant de l’extraction du charbon proviennent de l’air de ventilation, une source négligée en raison de sa faible concentration en méthane. Selon Dominique Kay, vice-président de l’air et des technologies chez Biothermica, la capacité de traitement de l’unité Vamox dépasse toute autre technologie sur le marché. L’entreprise montréalaise, qui se présente comme un développeur intégré de projets de charbon et d’énergie, a été fondée en 1987.
Alvéole collecte 8,1 millions
PHOTO PAR MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE L’entreprise sociale montréalaise Alvéole, dédiée à l’apiculture urbaine, a réalisé un investissement de 8,1 M$ avec la société de capital de risque Round13, ce qui lui permettra d’élargir son champ d’activités. Alvéole pleine de trésorerie. L’entreprise sociale montréalaise dédiée à l’apiculture urbaine a réalisé un investissement de 8,1 millions de dollars avec la société de capital de risque Round13, ce qui lui permettra d’élargir son champ d’activité. Alvéole, qui se présente comme la plus grande entreprise d’apiculture urbaine au monde, souhaite notamment utiliser ce nectar financier pour développer sa plateforme en ligne et accélérer “la pénétration de l’entreprise sur de nouveaux marchés” (la métaphore vient du communiqué). Elle propose aux entreprises et aux grands propriétaires des solutions clés en main telles que l’installation de ruches et de jardins pollinisateurs pour les aider à atteindre leurs objectifs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). L’entreprise montréalaise s’appuie sur l’expertise de Round13 pour soutenir le développement de sa plateforme technologique MaRuche, qui permet à ses clients de rester connectés au projet Alvéole et de mesurer leur impact social et environnemental. Depuis sa création en 2013, Alvéole brille dans…