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Publié le 11/09/2022 16:20 Mis à jour le 11/09/2022 19:56
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Vinci Construction Grands Projets, la filiale du groupe français de construction Vinci, a été mise en examen dans une enquête ouverte en décembre 2019 sur les conditions de travail sur les chantiers au Qatar, a déclaré mercredi l’avocat de la filiale, Jean-Pierre Versini-Campinchi. Le 9 novembre sur franceinfo.
Le parquet de Nanterre a expliqué à France Inter les chefs d’inculpation : “Recevoir des services d’une personne en état de vulnérabilité ou de dépendance, avec indemnisation sans rapport”, “soumettre à des conditions de travail ou de vie incompatibles avec la dignité”, “servitude réduite (travail forcé commis contre manière habituelle et avec la circonstance aggravante de la multitude de victimes) ».
“Vinci Constructions Grands Projets va immédiatement déposer un recours demandant au service d’instruction de Versailles de déclarer cette mise en examen nulle et non avenue”, ajoute l’avocat. Le représentant de la filiale se plaint de “l’insuffisance des délais accordés aux avocats pour traiter les réponses utiles et du choix intempestif de la date à quelques jours du début de la Coupe du monde de football”, qui débute le 20 novembre.
Le groupe de BTP avait annoncé que sa filiale avait été citée à comparaître lundi, niant toutes les allégations, notamment de “travail forcé” et de “traite des êtres humains”.
L’enquête a débuté il y a trois ans, à la suite de plaintes d’associations sherpas, de la Commission contre l’esclavage moderne et de sept anciens travailleurs. Ils accusent Vinci, Vinci Construction Grands Projets, sa filiale qatarie Diar Vinci Construction et leurs représentants de réduire les ouvriers des chantiers en lien avec la Coupe du monde de football à “l’esclavage” et plus précisément à la “traite des êtres humains”.
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