LE FIGARO. – Que pensez-vous des résultats de ce second tour des élections législatives ? Jérôme Sainte Marie. – La coexistence de deux axes, gauche-droite et bloc élite-bloc populaire a brisé la majorité parlementaire. Il ne s’agit pas d’une dispersion du vote qui pourrait être facilement résolue par les presses à programme, mais pour des circonscriptions qui se concentrent sur des bases distinctes et largement incompatibles. D’où une crise politique latente depuis 2017, qui éclate au grand jour dans ce second tour des législatives. La mise en scène est néanmoins celle des réticences par rapport à Emanuel Macron. Il maintient son pouvoir sans plus convaincre les Français. Les répercussions depuis des semaines sur Jean-Luc Mélenchon ont créé un énorme déséquilibre : si les attentes sur les questions sociales, qui se cristallisent autour de la question du pouvoir d’achat, sont incontestables, les préoccupations culturelles demeurent. Quand les candidats Nupes sont allés trop loin, le public s’est fait entendre avec déception…

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