Posté à 9h18 Mis à jour à 9h30
Vincent Larouche Groupe de recherche, La Presse
Les accusations ne sont pas liées à l’assassinat du président Moïse, qui a été tué en janvier 2021. Elles concernent un autre complot présumé. L’enquête de l’Équipe intégrée de sécurité nationale (EISN) de la GRC a été lancée à la suite d’un signalement du Service de police de la Ville de Lévis, qui avait en vue un certain Gérald Nicolas, 51 ans. Selon la police, le résident de Lévis prévoyait de mener une révolution armée en Haïti pour éventuellement prendre le pouvoir dans le pays, longtemps en proie à l’instabilité politique. M. Nicholas comparaîtra devant le tribunal du Québec le 1er décembre. « Il est allégué que ce dernier aurait entrepris des actions précises, notamment en se rendant en Haïti, afin de faciliter l’organisation d’un groupe qui avait l’intention de participer à un coup d’État contre l’autorité établie », a confirmé la GRC dans un communiqué. L’accusé fait face à trois chefs d’accusation, dont ceux de quitter le Canada pour faciliter une activité terroriste, de faciliter une activité terroriste et de fournir des biens à des fins terroristes.
