Sur les conseils d’un juge, il a été escorté par des policiers jusqu’au service psychiatrique de l’hôpital Saint-Luc, où il a été pris en charge par des infirmiers. Il a alors pu quitter l’hôpital dans des circonstances qui devront être clarifiées par l’enquête. « Comment une personne classée ‘à risque terroriste’ peut-elle être relaxée par un juge alors qu’elle dit vouloir s’en prendre à la police ? Inacceptable” La tragédie a suscité des questions et des protestations même au sein de la coalition gouvernementale dirigée par le Premier ministre Alexander De Croo. « Comment une personne classée ‘à risque terroriste’ peut-elle être relaxée par un juge alors qu’elle dit vouloir s’en prendre à la police ? Inacceptable », a tweeté le président du Mouvement réformateur (MR), Georges-Louis Bouchez. “Le juge doit s’expliquer et une enquête est nécessaire”, a ajouté ce leader libéral, issu de la famille politique du Premier ministre.

L’internement obligatoire a été jugé illégal

Selon le procureur de Bruxelles, qui a pris la défense du juge qui le poursuivait, Yassine M. “ne remplissait pas les critères légaux” d’une peine de prison obligatoire car il s’était “volontairement” fait soigner. Une loi de 1990 encadre strictement les restrictions de liberté des personnes souffrant de troubles psychiatriques. Yassine M. ‘n’a pas rempli les critères légaux’ d’un confinement obligatoire car il s’est ‘volontaire’ pour se faire soigner’ L’attaque mortelle s’est produite vers 19h15. (18h15 GMT) jeudi dans l’arrondissement de Schaerbeek à Bruxelles, dans le quartier Bruxelles-Gare du Nord. Le suspect, armé d’un couteau, a attaqué un véhicule de police arrêté à un feu rouge et le policier qui conduisait a reçu “un coup au cou”, a indiqué le parquet fédéral. L’agresseur s’est alors dirigé vers le passager, l’a touché au bras droit. Ce dernier a pu appeler d’autres policiers, a déclaré avoir entendu le suspect crier “Allah Akhbar” (“Dieu est le plus grand”), selon la même source. Yassine M. a été pris pour cible par une voiture de patrouille venue en renfort, et « blessé par balle », a été transporté à l’hôpital.

“L’événement est de trop”

L’officier frappé au cou, Thomas M., 29 ans, n’a pas survécu, tandis que son collègue, Jason P. (23 ans), a été « admis aux urgences où il a été opéré ce soir-là », selon le parquet fédéral. Bureau. Il est maintenant hors de danger. Les syndicats CSC-Police et SLFP-Police ont appelé vendredi à une “manifestation nationale” à Bruxelles le 28 novembre contre les violences faites à leur profession. Vincent Gilles, du SLFP, a “trop ​​décrié l’événement”. Outre le profil psychologique du suspect, l’enquête ouverte pour “meurtre et tentative de meurtre dans un contexte terroriste” devrait porter sur son parcours carcéral. En prison, où il purgeait une peine pour “vol avec violence”, son comportement s’est détérioré depuis 2015, selon une source proche du dossier. Il a été placé dans une « section Deradex » (réservée aux détenus radicalisés). Selon Ocam, Yassine M. a évoqué “une base de données commune contenant environ 700 noms” partagée par tous les services de sécurité en Belgique. La liste identifie “les extrémistes et terroristes connus dans le pays qui font l’objet d’une surveillance prioritaire”, a déclaré un porte-parole de l’agence fédérale.