Article écrit par Publié le 15/11/2022 08:17 Mis à jour le 15/11/2022 08:32
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La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher ne pourra pas traiter des dossiers liés à trois entreprises, dont la compagnie pétrolière Perenco, qui était dirigée par son père, selon un arrêté publié mardi 15 novembre au Journal officiel. Afin d’éviter tout conflit d’intérêts, le décret précise que le ministre “n’a connaissance d’aucun acte de quelque nature que ce soit lié au groupement international de consultants de défense, au groupe EP2C et au groupe Perenco”. Le 8 novembre, une enquête du média Disclose avait révélé que les enfants du ministre étaient associés dans une société qui s’appuyait sur des fonds basés dans des paradis fiscaux et était diffusée par Jean-Michel Runacher. Selon Disclose, cet héritage provient de fonds spéculatifs basés dans le Delaware, en Irlande et à Guernesey, dans lesquels Perenco détenait également des investissements. Dans la foulée de ces révélations, l’Autorité suprême pour la transparence de la vie publique (HATVP) a ouvert une enquête sur le ministre. “A l’occasion de la mise à jour de son arrêté d’expulsion en raison du changement de poste de son compagnon, la ministre a pris l’initiative d’y inclure Perenco, afin d’apaiser toute critique”, rapporte son entourage à franceinfo. L’entourage du ministre rappelle que “dans le cadre de ses fonctions gouvernementales”, Agnès Pannier-Runacher “n’a jamais eu à prendre de décision sur ce groupe étranger, pas même à rencontrer ses représentants”. Je partage : Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien