• À lire aussi : Chantier du tramway : les commerçants de Montcalm s’inquiètent “J’ai lu leur inquiétude. “Ils nous en font part et je comprends”, a-t-il déclaré lundi, en réponse à une révélation d’une recherche commandée par la Société de développement commercial (SDC) de Montcalm. Au moins 44% des personnes interrogées ont déclaré craindre qu’il ne soit pas contraint de fermer après deux années difficiles en raison de la pandémie. Seuls 37% des répondants soutiennent le projet de tramway. Quant à l’idée d’une voie publique à René-Lévesque, il est contre à 69 %. Le maire promet des réponses précises après les vacances d’été, avec une nouvelle série de réunions d’information et de rencontres individuelles pour expliquer, tant aux citoyens qu’aux entreprises concernées, comment la Municipalité fera pour atténuer les effets négatifs attendus pendant et après la construction. Archives photos, Didier Debusscher
Les concessionnaires de Montcalm ont peur de survivre aux projets de tramway. Sur la photo, le coin de l’avenue René-Lévesque et de l’avenue Cartier en octobre 2021, un quartier achalandé.
Moins de places de stationnement Beaucoup ont peur des pièges spéciaux pour les livraisons. D’autres déplorent la perte de nombreuses places de stationnement pour leurs clients. La ville, sur ce dossier, n’est pas encore en mesure de chiffrer le nombre de lieux qui sont appelés à disparaître. “Je suis sûr que nous pourrons continuer le dialogue avec eux, que la Municipalité sera là pour les soutenir et leur montrer concrètement ce que nous allons faire. Nous n’en étions pas encore là ce printemps, mais nous nous y dirigeons. Leur inquiétude est normale, alors nous travaillerons avec eux. “Le but n’est pas de perdre nos entreprises”, a expliqué Marchand. Outre les perturbations inévitables qui ont résulté du chantier lui-même, le maire a fait des gains à moyen et long terme pour les commerçants, malgré la disparition de nombreux parkings. Les personnes vivant à proximité et celles qui utilisent les transports en commun et actifs “dépensent davantage pour les entreprises locales”, a-t-il déclaré. Bilan positif, dit le maire “C’est simplement venu à notre connaissance à ce moment-là. Je comprends que pour eux, tant qu’on ne l’a pas vu, on se dit : “Certains de mes clients qui viennent en voiture, s’ils ne se garent pas à proximité, viendront-ils quand même ?”. «C’est une question normale et nous travaillerons avec eux pour leur montrer que dans plusieurs régions du monde, cela a eu l’effet inverse de ce qui était attendu», a ajouté le maire Marchand, citant les exemples de Montréal et de Toronto. Interrogé également sur le fait que le chantier du REM à Montréal sera plus gros et plus coûteux que prévu, le maire de Québec a indiqué qu’il espère qu’il n’aura pas le même sort que le projet de tramway de 4 milliards de dollars. , bien que nous ne soyons “jamais à l’abri de dysfonctionnements”, a-t-il déclaré. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Avez-vous un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous au ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.