Démonstration aujourd’hui
La salariée hospitalisée avait subi un accident du travail il y a quelques années, selon la CFDT Bibus, qui ajoute avoir été interpellée il y a un an et demi. Il a ensuite poursuivi la thérapie à temps partiel puis à temps plein. “C’était reconnu comme une maladie professionnelle. Il souffrait et demandait à passer à 80 %. Cela a été accepté au téléphone puis refusé », raconte Luc Daniel, porte-parole syndical. “Elle avait exprimé sa souffrance ces jours-ci, en insistant sur ce déni.” Luc Daniel précise également (télégramme de lundi) qu’un autre suicide est survenu en 2020, après un blâme.
Direction “extrêmement à l’écoute et disponible pour la famille”
La direction de Bibus dit avoir été « informée mercredi soir de l’hospitalisation d’un de ses salariés. Nous avons pris cette information très au sérieux et restons extrêmement prudents et à la disposition de la famille. Nous invitons les collaborateurs qui rencontrent des difficultés à les partager. Toute la ligne managériale est mobilisée et ils bénéficient d’une aide psychologique pour qu’ils puissent parler à un psychologue 24h/24″, comme il l’avait déjà annoncé dimanche. L’administration “appelle à la retenue dans les prises de position et les échanges”, dans ce climat douloureux. Le dialogue, qui a repris mercredi, reprendra la semaine prochaine. Les ouvriers, en grève lundi dernier, continuent de faire grève ce jeudi 10 novembre 2022. Ils assisteront aux obsèques de Didier Campon. Un rendez-vous a été donné place de Strasbourg à 12h45. Les ouvriers prendront leurs véhicules en cortège, les lignes de tram pour rejoindre Vern.