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Après deux ans de pandémies, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a tenu à être transparent avec les Québécois : “Ce sera encore plus dur” sur le réseau de la santé et les urgences cet été.
Il y a 8 000 absents de plus sur le réseau cette année que l’an dernier. Au total, près de 60 000 personnes sont portées disparues du réseau.
“Nous aurons des difficultés en général”, a-t-il déclaré. Les pauses promises aux travailleurs épuisés par la pandémie rendront le réseau beaucoup plus difficile, estime-t-il.
“Notre gouvernement s’est engagé très clairement auprès des infirmières et de tout le personnel à ce qu’il y ait des vacances cet été”, a rappelé la ministre.
Mais c’est surtout le personnel en arrêt maladie qui gonfle les rangs des absences. “Nous avons aussi des Covid de longue durée. Je pense que nous en avons environ 800. C’est beaucoup. C’est dommage et c’est vrai. C’est pourquoi il est important de prendre des vacances », explique M. Dubé.
Les domaines de l’obstétrique et de la néonatologie seront particulièrement touchés par la réorganisation prévue dans les prochaines semaines.
«Pour les femmes qui accouchent, Québec a mis en place un service infirmier qui peut se rendre sur demande pour aider spécifiquement», a précisé la ministre.
“Oui, ce sera un été difficile, on sait qu’on va avoir des réorganisations de services ou des corridors de desserte. Mais nous avons fait un effort pour minimiser les effets pendant l’été.
Rejet de charge possible
Bien que la situation du Covid-19 dans les hôpitaux ne semble pas poser problème pour le moment, le ministre n’exclut pas une réduction de la charge. En ce moment, l’Europe connaît une formidable vague de Covid qui pourrait atteindre le Québec d’ici quelques semaines.
“Il y a encore de la stabilité, par rapport à l’été dernier”, dit-il. “Mais il est certain que si nous voyions cela bien se passer, il pourrait y avoir une certaine réduction du fardeau qui devrait être fait si nous en avions besoin.”
Pour le moment, Christian Dubé assure que l’état des cabinets est stable. “Nous pouvons rester au niveau d’activité que nous avons. C’est notre objectif. Faut-il trouver le compromis entre ? donner les vacances et faire [les chirurgies]. “Bien sûr, nous aimerions beaucoup plus nous attaquer aux chirurgies différées”, a-t-il déclaré.
Aujourd’hui, le Québec compte 157 000 chirurgies différées. “L’été, les demandes de chirurgies chutent (…) Je pense que le meilleur compromis est d’avoir un impact minimal sur nos urgences et en même temps de pouvoir réaliser des chirurgies, y compris celles qui ont été retardées de plus d’un an”, calcule.