Législatives : suivez notre direct au lendemain du second tour

La gauche fait son retour à l’Assemblée

C’est la principale conséquence de l’union de la gauche. Cinq ans après avoir été quasiment supprimée de l’Hémicycle, la gauche revient numériquement à l’Assemblée nationale. Ensemble, les “révolutionnaires”, les socialistes, les écologistes et les communistes remportent 133 élus*. Soit 75 sièges de plus qu’en 2017. Les Nupes peuvent prétendre au titre de principale opposition. Mais replacés dans la durée, ces résultats restent tout de même en deçà des scores atteints par la gauche au début des années 2000. en 2007, deux sondages où elle n’arrive pas en tête.

La gauche gagne plus souvent

En fait, l’union de la gauche profite principalement du pacte de non-agression. Un seul candidat de gauche a été formellement investi par le Nupes dans 545 circonscriptions réparties en France métropolitaine et auprès des Français de l’étranger. Les territoires d’outre-mer et la Corse faisaient exception, faute d’accord national avec les parties de ces territoires. Résultat, malgré un score national légèrement inférieur à celui de 2017 au premier tour, La France insoumise, Europe Ecologie-Les Verts, le Parti socialiste et le Parti communiste français sont parvenus à désigner 231 candidats il y a plus de cinq ans au second tour. . Et ils se retrouvent avec plus du double des élus depuis 2017.

La France indisciplinée renforce sa position

La France insoumise est la grande gagnante de cet accord, avec 72 députés. Le parti dirigé par Jean-Luc Mélenchon conforte ainsi sa position de force dirigeante de la gauche acquise à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle. Le Parti socialiste parvient à survivre avec un nombre d’élus quasiment équivalent à 2017. Les écologistes quant à eux signent leur retour dans l’Hémicycle. Chacune de ces formations pourra constituer son propre groupe parlementaire à l’Assemblée nationale. Les communistes, en revanche, n’ont pas réussi à obtenir les 15 députés nécessaires pour former un groupe. Fabien Roussel et ses camarades devront s’allier à des élus d’autres listes que la leur s’ils veulent avoir leur propre groupe à l’Assemblée.

La gauche remplit l’Ile-de-France

La répartition géographique des circonscriptions remportées montre que le Nupes fait le plein en Ile-de-France, où 43 de ses candidats ont été élus. En général, l’alliance de gauche parvient à s’installer dans les grandes villes. En revanche, il est quasiment absent du nord-est de la France. Alors qu’il avait 50 ans sur la ligne de départ au premier tour, seuls 24 prétendants aux Nupes se sont qualifiés pour le second tour dans les Hauts-de-France. Au final, la gauche ne compte que 8 députés dans cette zone qui l’a emporté depuis longtemps.

La gauche plaît à l’Est parisien avec une majorité

Les résultats des élections législatives dans la capitale sont le symbole du tournant qui s’est opéré dans les grandes villes en faveur de Noupes. En 2017, la quasi-totalité des circonscriptions de Paris ont été remportées par La République en marche. Cinq ans plus tard, la capitale est scindée en deux : à l’ouest, les circonscriptions restent occupées par la majorité présidentielle et à droite, mais l’est parisien passe à gauche, avec neuf députés de Noupé, dont Sofia Tsikirou. Légren. et Danièle Obono, toutes élues au premier tour.

La gauche perd en deux ses duels avec le Rassemblement national

L’analyse des 362 duels disputés par les candidats du Nupes au second tour montre que l’alliance de gauche a perdu un peu plus d’un contre deux au Rassemblement national. Dans certaines régions, le taux de défaite du parti de Marin Le Pen est encore plus élevé. Dans les Hauts-de-France, par exemple, Nupes a été battu dans neuf des 13 circonscriptions face au parti d’extrême droite. Respectivement, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, les Nupes ont perdu dans 6 des 8 duels.

La gauche n’a pas réussi à mobiliser son électorat

La Nupes n’a pas réussi à mobiliser ceux qui n’ont pas voté au premier tour. La participation est tombée à près de 90 % dans les circonscriptions métropolitaines où un candidat de la coalition de gauche était toujours en lice. Particulièrement punis par l’abstention au premier tour, les Noupes avaient multiplié les appels à la mobilisation. En vain. Ainsi, l’abstention a atteint 71% chez les jeunes de 18-24 ans au second tour, soit deux points de plus qu’au premier tour, selon les enquêtes sociologiques menées par Ipsos-Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et parlementaires. canaux.

  • Franceinfo a procédé à différents audits et a décidé d’inclure dans les rangs de Noupes deux candidats dits divers par le ministère de l’Intérieur. Contrairement aux données du ministère, les projections dans les sièges de Nupe comptent donc les députés Joël Aviragnet et Hervé Saulignac dans ce demi-cercle. Toutes nos explications sont dans cet article.