Posté à 06h19
Selim SAHEB ETTABA avec la section politique de l’AFP Agence France-Presse
Le second tour des élections législatives de dimanche s’est terminé, selon les auteurs, par une “claque” ou une “claque” pour M. Macron, dont la coalition ne conserve que 245 des 577 sièges à l’Assemblée nationale, loin de la majorité absolue. 289. Le scrutin a surtout été marqué par la découverte inédite de l’extrême droite de Marin Le Pen, son adversaire au second tour de la présidentielle, avec 89 députés et la relance de la coalition de gauche conduite par la gauche radicale. Jean-Luc Mélenchon, qui a élu 131 députés. Mais le parti de droite classique, Les Républicains (LR), a résisté, avec 61 députés qui pourraient être au poste d’arbitre, et qui sont arrivés au camp présidentiel dimanche soir. “Nous travaillerons à partir de demain (lundi, ndlr) pour construire la majorité des actions”, a déclaré la Première ministre Elizabeth Bourne après l’annonce des résultats, ajoutant qu’”il n’y a pas d’alternative à ce rassemblement pour assurer la stabilité”. “Nous essaierons toujours de trouver un accord avec nous, afin de convaincre, avant tout, les modérés présents dans ce Parlement de nous suivre”, a déclaré lundi matin la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire à la radio française. Inter. “Il faudra de l’imagination, de l’audace, de la transparence, là où il en faudra” et pour “tous ceux qui veulent que le pays avance”, a-t-il ajouté.
Vu la motion de censure
Notamment, soit la coalition d’Emanuel Macron parvient à trouver un accord de gouvernement avec d’autres partis, comme celui en Allemagne, soit elle négocie les textes qu’elle souhaite faire adopter au coup par coup, pour pourvoir les 44 sièges manquants pour atteindre la majorité absolue. . . Cette formation place le Parlement au centre du jeu politique, pour la première fois sous la Ve République, régime présidentiel créé en 1958 précisément pour éviter l’instabilité du régime parlementaire qu’était la IVe République (1946-1958). Si l’idée d’un deal gouvernemental avancée par certains dirigeants de droite est rejetée par la direction LR, le débat pourrait se rouvrir au sein du parti, qui s’est engagé à ne pas se livrer à un blocage systématique. “Nous avons fait campagne dans l’opposition, nous sommes dans l’opposition, nous resterons dans l’opposition”, a déclaré le chef du parti Christian Jacob. Le secrétaire général du parti, Aurélien Pradié, a également indiqué lundi matin qu’il ne voterait pas en faveur de la motion de censure que le parti de M. Mélenchon veut faire dès que la déclaration de politique générale de Borne est prévue le 5 juillet. renverser le gouvernement. “Il ne fait aucun doute, pour ma part, que je vote pour un plan gouvernemental commun avec La France insoumise”, a déclaré M. Pradié à Franceinfo. “Je ne ressens pas les mêmes valeurs démocratiques et je ne ressens pas le même projet pour l’avenir de notre pays”, a-t-il expliqué.
Refonte en vue
En revanche, pour Manuel Bompard, l’un des dirigeants de LFI, “Mme Borne doit partir”. “Un gouvernement comme celui formé par Emanuel Macron ne peut pas continuer à gouverner comme si de rien n’était”, a-t-il déclaré lundi à BFMTV. Le gouvernement formé le 20 mai devrait au moins être sérieusement revu, surtout compte tenu de la défaite aux urnes de trois de ses membres, dont les ministres de la Transition écologique et de la Santé. Elisabeth Borne « est trop faible pour rester à Matignon. “Il y a un choix crucial de Premier ministre qui doit être fait, qui permet une continuité politique et une stabilité politique qu’il n’aura pas aujourd’hui”, a déclaré Louis Aliot, chef de file de la Coalition nationale de Mme Lepen (RN). Pour France Inter, M. Aliot s’est prononcé, “vu les difficultés du pays, vu la colère d’un certain nombre de Français”, en faveur d’un “gouvernement d’union nationale qui préparera des échéances longues en termes de pouvoir d’achat, de sécurité”. ou les retraites », mais a déclaré qu’il ne croyait pas que M. Macron suivrait cette voie. La coalition de gauche et le RN sont déjà en lice pour la présidence stratégique de la commission des finances de l’Assemblée nationale, confiée au premier groupe d’opposition depuis 2007. Le mandat de 5 ans des députés ne commence officiellement que mercredi. Pendant ce temps, les élus nouvellement élus, dont des politiciens novices emblématiques comme Rachel Keke, une ancienne serveuse de gauche, doivent venir s’inscrire et récupérer leur mallette contenant l’écharpe tricolore.