Le maire de Béziers n’est plus sur les réseaux sociaux. Sa page Facebook et son compte Twitter ne sont plus accessibles. Twitter indique : “Ce compte n’existe pas”, alors que Robert Ménard comptait plus de 133 000 abonnés. Sur Facebook, son activité a été suivie par plus de 50 000 personnes. Contacté ce vendredi 11 novembre, Robert Ménard n’a pas voulu faire “de commentaire” à ce sujet en milieu de matinée pour se raviser en début d’après-midi et confirmer : “C’est mon choix. Personnel d’élite. Non je resterai encore là.”
L’écologie punitive pointée du doigt
“Même si nous vivions nus en mangeant une pomme par jour, cela n’aurait presque aucun effet sur le réchauffement climatique”, a tweeté Robert Ménard le lundi 31 octobre 2022. “Et si on arrêtait d’énerver les Français avec l’écologie punitive ?” est l’un des derniers messages sensationnels partagés par l’édile biterrois, qui a fait beaucoup réagir. Amoureux de la communication, il a en effet utilisé avec souplesse les réseaux sociaux comme un véritable outil. Docteur Les propos de Robert Ménard sur l’écologie pourraient déplaire aux “modérateurs” du nouveau patron de Twitter, Elon Musk. Auraient-ils pu fermer un compte qui ne correspond pas à l’image écologiste que Musk veut projeter ? Et bien non. Même si cela paraissait peu probable, le premier concerné explique avoir volontairement fermé tous ses comptes sur les réseaux sociaux. Et cela pour des raisons qu’il préfère garder pour lui.
Le compte Twitter de sa femme a déjà été suspendu
Rappelons qu’en juillet 2019, le compte Twitter de l’épouse de Robert Ménard, la députée Emmanuelle Ménard, avait été suspendu après qu’elle eut évoqué Greta Thunberg : “Greta Thunberg. Dommage que le hit soit interdit, elle en mérite un bon”. Puis, en octobre 2020, même “punition” pour avoir qualifié le terroriste qui avait commis l’attentat de la cathédrale Notre-Dame de Nice, “un immigré, un autre immigré”. Emmanuelle Ménard avait rouvert un compte en 2019 après le récit du passage à tabac, suivi en quelques heures par 5 000 personnes. Il a de nouveau été suspendu du réseau social. A l’époque, Robert Ménard s’était attristé que la liberté d’expression soit menacée sur les réseaux sociaux : “Son crime : avoir osé dire la vérité”, avait-il publié, toujours sur Twitter, en parlant de sa femme.