• Lire aussi : Le ministère de l’Éducation blâme le Protecteur du citoyen • Lire aussi : 60 millions de dollars en “traitement préférentiel” d’un ministère • À lire également : Plainte auprès du Protecteur du citoyen : “Plaider coupable” pour aider le club des petits déjeuners « Il est clair que mon intégrité est menacée. Je vais regarder mes options. Je vais commencer par répondre à toutes les questions sur la nature de l’émission et sur mon travail et ensuite je verrai”, a-t-il déclaré en entrevue à TVA Nouvelles 22h. M. Proulx soutient qu’il n’a aucune honte à avoir dans ce dossier et qu’il « ne regrette rien ». «Je ne m’excuserai jamais d’avoir soutenu les organismes les plus fiables pour venir en aide aux enfants du Québec, comme Allô Prof et le Club des petits déjeuners, lorsque j’étais ministre de l’Éducation», a-t-il déclaré dans un communiqué diffusé jeudi soir. Dans ses conclusions rendues publiques jeudi, le Protecteur du citoyen conclut que « le pouvoir discrétionnaire d’accorder une subvention a été injustement exercé. Dans plusieurs cas, des organisations ont effectivement bénéficié d’un traitement préférentiel.” Bien que le Protecteur du citoyen n’ait pas nommé le ministère et l’entreprise en question dans ses dépôts, il a été révélé plus tard dans la journée qu’il s’agissait du ministère de l’Éducation et que la plainte avait été déposée en février 2018. Les organismes qui ont bénéficié du programme de 60 millions de dollars comprennent le Club des petits déjeuners du Canada, la Fiducie pour l’éducation des adultes des Premières Nations, Allô prof, la cantine pour tous, la Fédération des comités de parents du Québec, Secondaire en spectacle, l’Institut des troubles d’apprentissage et la Fondation pour l’alphabétisation du Québec. Sébastien Proulx, qui occupait alors le poste de ministre de l’Éducation, soutient que « ces organismes clés sont financés par un programme de soutien discrétionnaire aux partenaires, justement pour éviter le dédale administratif et accélérer la réponse aux besoins ». L’ancien ministre de l’Éducation qualifie le traitement de ce dossier d’”indications des institutions québécoises”. “Je n’ai jamais été invité. Je n’ai jamais rencontré. On ne m’a jamais demandé de donner ma version des événements. Aujourd’hui, nous diffusons insidieusement “les conclusions” d’un rapport que nous gardons confidentiel”, déplore-t-il dans le communiqué. « Et quelle serait ma faute ? Secouez le pommier pour mieux soutenir les organismes qui nourrissent les enfants, aident les enfants en difficulté d’apprentissage, aident les enfants autochtones, aident les enfants handicapés ! », ajoute-t-elle. Sébastien Proulx dit n’avoir aucune honte à avoir. “Et si c’était à refaire, je referais exactement la même chose”, a déclaré l’ancien ministre.