STANISLAS GUÉRINI.  Dans la 3e circonscription de Paris, Stanislas Guérini a été réélu avec un peu plus de 51 % des suffrages, devant le candidat Nupes.  Reste au gouvernement.            

Sommaire [Mis à jour le 19 juin 2022 à 23h55] Stanislas Guérini, ministre des Travaux publics et de la Transformation, a été réélu dans la 3e circonscription de Paris avec 51,00 % des voix contre 49 % de son adversaire au second tour, la candidate des Nupes, Léa Balage El Mariky. De facto Stanislas Guérini conserve son poste dans le gouvernement d’Emmanuel Macron. Un visage familier sur les bulletins de vote a été retrouvé aujourd’hui par des Parisiens qui se sont rendus au bureau de vote de la 3e circonscription. Stanislas Guerini est député depuis cinq ans, en plus de son mandat de représentant général de la LREM, déposant soixante-dix cosignatures sur des projets de loi et résolutions. Arrivé en 2017, il a soutenu la résolution de Richard Ferrand visant à promouvoir les symboles de l’Union européenne puis celle de Barbara Pompili qui tend à mettre en place une commission d’enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires. En 2019, il soutient le projet de loi de Pascal Bois sur la création du Centre national de la musique puis celui de Sylvain Maillard visant à lutter contre l’antisémitisme. Dans la lutte contre les violences faites aux femmes, il a cosigné le projet de loi Guillaume Vuilletet pour la protection des victimes de violences commises au sein du couple ou de la famille par un dispositif électronique contre la réconciliation, mais aussi celui de Bérangère Couillard dans le but de protéger les victimes de la violence domestique. Sur la question de la sécurité en France, il a ajouté le projet de loi d’Alice Thourot sur la sécurité mondiale et celui de Benjamin Griveaux sur la création d’une police municipale à Paris. La nomination de Stanislas Guérini a été officialisée lors de l’annonce du gouvernement, le vendredi 20 mai 2022. Souvent lié à d’autres portefeuilles, comme la réforme de l’État, le budget ou encore la décentralisation, ce ministère aura cette fois un champ d’action plus large puisque Stanislas Guérini devient ministre. de la Transformation et du Service Public. Emmanuel Macron, l’ancien animateur des rassemblements politiques, sera donc logé à l’hôtel Rothelin-Charolais. Sous l’autorité du Premier ministre, le ministre de l’Administration publique agit avec une délégation du Premier ministre pour une grande partie de ses pouvoirs, compte tenu des pouvoirs généraux dont dispose le Premier ministre dans l’administration publique. Ce ministre a pour mission de préparer et de mettre en œuvre la politique du gouvernement dans le domaine de la fonction publique. En ce sens, il préside le Conseil paritaire de la fonction publique et veille au respect des droits et obligations de tous les fonctionnaires. En outre, il poursuit la politique de renouvellement de la gestion des ressources humaines dans les administrations publiques. En tant que ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Stanislas Guérini sera en charge de la direction interministérielle de la transformation publique, de la direction interministérielle du numérique et, conjointement avec le Premier ministre, de la direction générale de l’administration et de la fonction publique. En outre, ce ministère relève du Centre interministériel des services informatiques liés aux ressources humaines. Beaucoup de responsabilités seront assumées par quelqu’un d’autre si l’électorat parisien n’a pas choisi d’envoyer Stanislas Guerini à l’Assemblée avant cinq ans. Stanislas Guérini a commencé sa carrière professionnelle loin de la politique. Diplômé d’HEC Paris, il fonde Watt & Home en 2007, société de vente et d’installation de panneaux solaires, avant de rejoindre la multinationale française Elis, spécialisée dans le nettoyage et l’hygiène, et occupe le poste de Customer Experience Manager. Mais très prochainement, il testera sa force dans les centres de réflexion politique, notamment lors d’un stage à « A gauche en Europe », fondée par Dominique Strauss-Kahn et Michel Rocard. En 2006, il rejoint l’équipe de campagne de Dominique Strauss-Kahn pour la primaire du PS, aux côtés de différentes personnalités politiques, de Cédric O à Benjamin Griveaux. Il est encore plus impliqué dans l’ascension politique de Dominique Strauss-Kahn en tant qu’artisan, avec Pierre Moscovici, du programme présidentiel de gauche pour la primaire CE de 2011. Enfin, il délaissera progressivement les socialistes pour se rapprocher de l’environnement d’Emmanuel Macron. Par Ismaël Emelien et Benjamin Griveaux, il rejoint En Marche et fait de son appartement parisien le premier QG du parti. A l’époque, il était secrétaire de l’association de financement du mouvement et également pétitionnaire préfectoral à Paris. Mais il est surtout connu pour avoir été le chauffeur de la salle de réunion d’Emanuel Macron lors de sa campagne présidentielle de 2017 : il a même supervisé la cérémonie des vainqueurs à la pyramide du Louvre. Une fois Emmanuel Macron au pouvoir, Stanislas Guérini devient le rapporteur du projet de loi “droit au mal”, pour un État au service d’une société de confiance. En 2018, il est élu représentant général de La République en marche, avec 82 % des voix des 743 membres du « Conseil » de la LREM. Fin 2021, il devient membre du comité exécutif de “Ensemble Citoyens !”, un mouvement qui regroupe les partis de la majorité présidentielle.