• À lire aussi : Le maire de Québec défend la pertinence des missions à l’étranger • À lire aussi : Des citoyens accusent la Ville de Québec de fermer son parc canin sans raison valable • A lire aussi : Légère baisse du support pour Tram : concessionnaire encore à déterminer Bruno Marchand a précisé sa pensée mardi. Il assure qu’il n’est pas question de démarrer un tel projet sans réfléchir ou sans consulter la population. “De toute évidence, il y a des questions. Vous êtes restaurateur dans le Vieux-Québec, vous vous dites : comment vais-je recevoir mes livraisons ? Est important. Il est important que nous soyons en mesure, avant de faire quoi que ce soit, de nous assurer que le commerçant dispose de tout ce dont il a besoin pour pouvoir gérer son commerce », dit-il. Cependant, plutôt que d’arrêter le projet, ces questions devraient être abordées afin de concevoir un modèle qui répondra aux besoins des gens, selon le maire. Le directeur de la Société de développement commercial (SDC) du Vieux-Québec assure que les commerçants sont prêts à s’exprimer et à participer à un projet pilote. « Les expériences piétonnes ont été très positives et nous sommes en faveur de la piétonnisation, je dirais autant que possible, mais dans les limites de la réalité du Vieux-Québec. Il y a des résidants dans le Vieux-Québec, j’en fais partie, on ne peut pas les empêcher d’avoir accès à leur domicile », affirme Jean-François Barré. Le directeur de la SDC ne croit pas que la Ville soit actuellement en mesure de créer des quartiers sans voiture à l’année, notamment en raison du déneigement hivernal. “100% ce ne sera pas possible, on ne le pense pas, mais faisons-le à certains moments, au coup par coup, pourquoi pas”, souligne M. Barré. Le maire Marchand croit que la piétonnisation de certaines rues et la création de plus de voies cyclables pourraient être bénéfiques pour les commerçants. « Les restaurateurs, les hôteliers, les différents commerces du Vieux-Québec, on ne va pas s’organiser pour les tuer, surtout pas celui-ci. Pourtant, à travers les impressions, les premières intuitions, ce que l’on perçoit, c’est que dans les villes où il est implanté, il y a de meilleurs échanges”, explique-t-il. Cependant, il admet que la Ville devra supprimer des places de stationnement si elle veut faire plus de place pour les vélos. “La piste cyclable n’explosera pas”, dit-il. “Nous essaierons de minimiser l’impact, mais il y aura certainement un impact.” Le maire nie aussi vouloir “Montréaliser” le Québec à l’imitation de la mairesse Valérie Plante, qui veut aussi mettre en place plus d’options de transport collectif et actif pour réduire la part de la conduite en solo. “Le risque du ‘montréalisme’ québécois ne se concrétisera pas.” Le Québec a sa propre culture. Le Québec a une autre vitalité. D’un autre côté, cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas être inspirés. Alors oui, on s’inspire de Montréal, comme on s’inspire du Saguenay, comme de Rimouski, comme on s’inspirera du Havre ou de Paris ou de Tunis », a-t-il déclaré en évoquant sa première affectation à l’étranger, qui se déroulera dans un quelques jours. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous à [email protected] ou appelez-nous directement au 418-688-2030.