Publié il y a 4 heures, Mis à jour il y a 4 heures La part s’accorde en genre et en nombre avec le CODE si elle est placée avant le verbe. BENOIT TESSIER / REUTERS Au soir de la victoire des législatives, Sandrine Rousseau a longuement écrit sur le passé. Une curiosité. Dimanche 19 juin, l’ancienne candidate à la présidentielle Sandrine Rousseau (Nupes), nouvellement élue députée du IXe arrondissement de Paris, a fêté sa victoire dans le XIII arrondissement de la capitale. Devant les caméras, elle s’est alors adressée à son équipe de campagne en s’exclamant : “Bravo pour la merveilleuse campagne que vous avez faite et faite ! Je peux vous dire que tout le monde m’en parle. Seulement ici la phrase est fausse.

“Terminé” ou “terminé”, vous devez choisir

L’adjoint, enseignant-chercheur et maître de conférences, s’est trompé sur l’accord du certificat. La règle est celle-ci : il s’emploie avec l’auxiliaire « avoir », la souche ne s’accorde jamais avec son sujet. Il s’appelle : « Il a mangé ». Cependant, le stock doit correspondre en genre et en nombre avec l’objet direct lorsqu’il est placé avant le verbe. Exemple : “Les tomates que nous avons mangées”. Il faut donc choisir entre le singulier ou le pluriel, le féminin ou le masculin. Pourtant, en parfaite adepte de l’écriture compréhensive, une orthographe censée “assurer l’égalité des sexes en français” (et que certains tentent de traduire à l’oral), l’écoféministe Sandrine Rousseau a trébuché sur le tapis. Elle a fait le choix… de ne pas choisir, pour faire plaisir à ses militants, femmes et hommes, et donc de déconstruire la grammaire française. Qu’avait-il à dire ? La part faisant référence au supplément « campagne », au singulier féminin, devrait être prononcée : « Bravo pour la merveilleuse campagne que vous avez faite !