Un premier cas féminin de la variole du singe a été confirmé, selon Santé Publique France. Dans son compte rendu, Santé Publique confirme pour la première fois le cas d’une femme infectée alors que jusqu’à présent tous les malades étaient des hommes. L’organisme de santé a expliqué que « des investigations étaient en cours pour connaître le mode de transmission ». Jusqu’à maintenant le virus touchait principalement des hommes ayant eu des relations homosexuelles. Par ailleurs, le nombre de cas confirmés s’élève désormais à 277 personnes. L’Île de France compte le plus de malades avec 195 cas. Ailleurs, Santé Publique dénombre 16 cas en Occitanie, 14 en Auvergne-Rhône-Alpes, 16 en Nouvelle-Aquitaine, 12 dans les Hauts-de-France, 12 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 6 en Normandie, 1 en Centre-val de Loire, 1 en Bourgogne-Franche-Comté, 1 en Grand-Est et 3 en Bretagne. Un premier cas de variole du singe avait été rapporté par l’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) le 7 mai dernier, avant que la maladie ne se propage en Europe, sans lien avec le premier cas. Santé publique France avait relevé, le 23 mai dernier, que de nombreux cas « sans lien direct avec des voyages en Afrique ont été détectés dans des pays européens », précisant que « ces cas sont survenus principalement, mais pas uniquement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans liens directs avec des personnes de retour de zone endémique ». La France avait enregistré son premier cas le 20 mai dernier. Seulement une partie des dépêches, que l’Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l’AA, de manière résumée. Contactez-nous s’il vous plaît pour vous abonner.