De plus, nous n’avons pas une mémoire parfaite. La majorité des événements quotidiens sont effacés quotidiennement de nos pensées comme une bobine brûlée d’un film qui est montré maintes et maintes fois. Cela peut être un mécanisme de survie particulièrement puissant chez les personnes qui ont subi un traumatisme. Autre exemple de biais cognitifs que nous avons : nous comprenons mal la gestion des risques. Après les attentats du 11 septembre 2001, de nombreux Américains ont évité les voyages en avion dans les années suivantes. Puis ils ont pris la voiture, et ainsi les chercheurs ont constaté une augmentation conséquente des accidents de la route mortels. Par ailleurs, la question du cadrage est connue dans divers domaines comme celui de la santé. Les médecins préfèrent dire que 90 % des patients ont survécu plus de 5 ans après une chirurgie cardiaque plutôt que de dire que 10 % sont décédés pendant cette période. Cependant, le taux de réussite reste le même, peu importe comment vous le définissez. Alors, sommes-nous coincés dans une simulation de vie comme le préconisait Platon avec son allégorie de la caverne ? Possible mais la solution à une confiance en soi excessive est l’autocritique et des pensées réalistes comme le suggère Socrate. Et là, il ne faut pas tomber dans une auto-évaluation trop stricte au risque de se faire du mal et de ne plus croire en ses capacités. Durée : 29min53 Photo : fr.depositphotos.com En savoir plus sur cette ressource Voir plus de ressources de cette institution