Les investigations menées par les services de police de Perpignan commencent tout juste à retracer le déroulement exact des violences commises ce samedi 12 novembre près de l’avenue du Docteur Jean-Louis Toreille. Or, selon les premières informations, un groupe de sans-abri attendait la rafle pour distribuer des repas près du Pôle emploi et de l’abri de nuit de la Croix-Rouge lorsque, vers 21h00, une dame aurait fait une crise d’asthme. Une jeune femme d’une vingtaine d’années est venue à la rescousse. “Je l’ai assise en face de moi. Elle avait du mal à respirer”, dit-il. “Il y avait un homme que nous connaissions de vue. Il avait un spray Ventoline, il me l’a passé. Puis il l’a repris. Je lui ai demandé de me le laisser, que certains d’entre nous en auraient probablement besoin. Il a refusé et pour aucune raison pour qu’il se fâche et commence à m’insulter.” . Puis l’épouse de ce dernier, âgée de 26 ans, serait intervenue. Le ton serait monté et son adversaire aurait sorti un couteau pour le poignarder dans le dos. Les pompiers ont immédiatement été prévenus et se sont précipités sur les lieux pour contenir les blessés. Un poumon crevé, il a été transporté d’urgence au centre hospitalier de Perpignan, où son pronostic vital était, dans un premier temps, engagé. Ce dimanche, ses jours n’étaient plus en danger, mais son état a nécessité une hospitalisation dans plusieurs jours et il n’a pas encore pu être entendu par les enquêteurs. L’agresseur présumé, âgé d’une trentaine d’années, a été rapidement appréhendé par la police et placé en garde à vue. A l’issue de son audition, il devait être déféré lundi au parquet.