L’ancien président du Conseil général du Rhône apparaît depuis le 31 octobre comme suspect de détournement de fonds publics et d’emplois fictifs aux côtés de son épouse Joëlle et de sa fille Delphine. Par conséquent, le procureur général a demandé que Michel Mercier soit condamné à 4 ans de prison, dont 3 avec sursis. Celle-ci est fixée pour un an, mais peut être réalisée avec un bracelet électronique. Ainsi qu’une amende de 50 000 euros, une inéligibilité de 10 ans et une interdiction d’exercer toutes fonctions publiques de 5 ans. Son épouse Joëlle Mercier encourt jusqu’à 2 ans de prison avec sursis et 50 000 € d’amende. Quant à leur fille, c’est 18 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende requis par le parquet. On rappelle que le Parquet national économique avait enquêté pour établir si les collaborateurs de celui qui était alors sénateur du Rhône, sa femme et sa fille en l’occurrence, avaient effectivement travaillé ou s’il s’agissait, dans la foulée de l’affaire Penelope Fillon, d’une nouvelle affaire de emplois fictifs. Delphine Mercier, par exemple, a été employée à temps partiel au Sénat entre 2012 et 2014 alors qu’elle vivait à Londres. A cette époque, il recevait 2 000 euros par mois. Le procès se terminera jeudi après les plaidoiries de la défense. Michel Mercier, ancien garde des sceaux, a fait appel principalement à l’avocat lyonnais André Soulier. X