• Lire aussi : Élections de mi-mandat aux États-Unis : prions en attendant les résultats • Lire aussi : Ron DeSantis réélu en Floride : le vote latino n’est plus une certitude pour les démocrates • Lisez aussi: Un républicain pro-Trump battu par un démocrate pour devenir gouverneur de Pennsylvanie De mardi soir à mercredi, les républicains semblaient bien placés pour remporter la majorité à la Chambre des représentants, mais avec une victoire beaucoup plus courte qu’ils ne l’espéraient. Quant au Sénat, le camp du président de 79 ans a remporté le siège le plus disputé des républicains lors de ce scrutin. La victoire du démocrate John Fetterman en Pennsylvanie, au cours d’une nuit extrêmement tendue marquée par un dépouillement minutieux des votes, a donné à M. Biden l’espoir de conserver le contrôle de cette chambre, où les républicains détenaient jusqu’à présent une mince avance dans les sondages. La composition finale du Sénat était désormais suspendue en quatre sièges : Arizona, Nevada, Géorgie et Wisconsin, tous les États où le décompte des voix pouvait prendre plusieurs jours. Incertitude au Congrès Après une dure campagne centrée sur l’inflation, les républicains étaient néanmoins confiants dans leurs chances de dépouiller mardi Joe Biden, président à la popularité anémique, de ses majorités au Congrès. Organisées deux ans après l’élection présidentielle, les élections de mi-mandat fonctionnent presque systématiquement comme un vote sanction pour le candidat sortant. Signe de l’optimisme du camp républicain, le “Grand Old Party” visait même des sièges dans des circonscriptions censées être fermement remportées par les démocrates. Mais le Parti républicain, qui jusqu’à récemment était crédité d’une avancée significative de 10, 25 voire 30 sièges, a été contraint de revoir ses ambitions à la baisse. “C’est clair qu’on va s’emparer de la Chambre des représentants”, a-t-il limité le ténor républicain Kevin McCarthy à tirer en pleine nuit, sans évoquer de raz-de-marée. “Ce n’est certainement pas une vague républicaine, c’est sûr”, a admis sur NBC l’influent sénateur Lindsey Graham, un ami proche de Donald Trump. Sensation DeSantis Du côté du gouverneur de l’État – 36 de ces postes très importants étaient à gagner mardi – le parti de Joe Biden a échappé à une frayeur majeure en conservant le contrôle de l’État de New York, où les républicains pensaient pouvoir renverser la gouverneure Kathy Hochsul. Les démocrates ont également ravi deux postes de gouverneur aux républicains : dans le Maryland et le Massachusetts, où Maura Healy sera la première lesbienne à diriger un État. Joe Biden l’a immédiatement appelée pour la féliciter. Le camp démocrate n’avait pas non plus dit son dernier mot en Arizona, où l’issue de la course entre le trumpiste Lake Curry et la démocrate Katie Hobbs restait inconnue. “Je suis prêt à attendre aussi longtemps qu’il le faudra”, a déclaré à l’AFP John Mulling sous son chapeau de cow-boy dans le somptueux ranch où le Parti républicain a tenu sa soirée électorale dans la banlieue de Phoenix. Dans cet Etat de l’Arizona, l’ancien président a émis des doutes sur la régularité du travail électoral, citant des incidents techniques très locaux qui ont affecté les machines à voter. Alors que la soirée avançait, désireux de parer à toute critique des résultats républicains, Donald Trump a déclaré que son parti avait passé une “bonne soirée” lors de l’élection. Et il a accusé les démocrates et les médias “fake news” de tout faire pour minimiser les succès de ses protégés. Le tempétueux milliardaire avait misé une victoire écrasante à ses lieutenants pour se lancer sous les meilleurs auspices dans la course présidentielle de 2024. Il a promis à ce sujet “une très grosse annonce” le 15 novembre. Façon de couper l’herbe sous le pied de l’un de ces rivaux potentiels pour l’investiture républicaine, Ron DeSandis. Mais le gouverneur de Floride, triomphalement réélu, est sorti renforcé de cette élection de mi-mandat. L’étoile montante du camp conservateur, Ron DeSandis, s’est félicitée dans un discours insultant qui a fait de cet Etat du Sud, longtemps considéré comme penchant tantôt à gauche, tantôt à droite, une “terre promise” pour les républicains où il “l’a réveillé”. L’idéologie vient à mourir.” “Je ne fais que commencer”, a promis le skipper de 44 ans.
title: “Pas De Vague R Publicaine Aux Lections De Mi Mandat Aux Tats Unis " ShowToc: true date: “2022-10-27” author: “Anne Lundholm”
• Lire aussi : Les relations russo-américaines resteront “mauvaises”, selon le Kremlin • Lisez aussi: Les démocrates conservent le gouverneur controversé de l’État de New York • Lire aussi : Élections de mi-mandat : Trump remet déjà en question des résultats qui n’existent même pas encore De mardi soir à mercredi, les républicains semblaient bien placés pour remporter la majorité à la Chambre des représentants, mais avec une victoire beaucoup plus courte qu’ils ne l’espéraient. Quant au Sénat, le camp du président de 79 ans a remporté le siège le plus disputé des républicains lors de ce scrutin. La victoire du démocrate John Fetterman en Pennsylvanie, au cours d’une nuit extrêmement tendue marquée par un dépouillement minutieux des votes, a donné à M. Biden l’espoir de conserver le contrôle de cette chambre, où les républicains détenaient jusqu’à présent une mince avance dans les sondages. La composition finale du Sénat était désormais suspendue en quatre sièges : Arizona, Nevada, Géorgie et Wisconsin, tous les États où le décompte des voix pouvait prendre plusieurs jours. Après une dure campagne centrée sur l’inflation, les républicains étaient néanmoins confiants dans leurs chances de dépouiller mardi Joe Biden, président à la popularité anémique, de ses majorités au Congrès. Organisées deux ans après l’élection présidentielle, les élections de mi-mandat fonctionnent presque systématiquement comme un vote sanction pour le candidat sortant. Signe de l’optimisme du camp républicain, le “Grand Old Party” visait même des sièges dans des circonscriptions censées être fermement remportées par les démocrates. Mais le Parti républicain, qui jusqu’à récemment était crédité d’une avancée significative de 10, 25 voire 30 sièges, a été contraint de revoir ses ambitions à la baisse. “C’est clair qu’on va s’emparer de la Chambre des représentants”, a-t-il limité le ténor républicain Kevin McCarthy à tirer en pleine nuit, sans évoquer de raz-de-marée. “Ce n’est certainement pas une vague républicaine, c’est sûr”, a admis sur NBC l’influent sénateur Lindsey Graham, un ami proche de Donald Trump. Quant aux gouverneurs d’État – 36 de ces postes de haut niveau étaient à pourvoir mardi – le parti de Joe Biden a échappé à une frayeur majeure en conservant le contrôle de l’État de New York, où les républicains pensaient qu’ils contrôlaient. . Les démocrates ont également ravi deux postes de gouverneur aux républicains : dans le Maryland et le Massachusetts, où Maura Healy sera la première lesbienne à diriger un État. Joe Biden l’a immédiatement appelée pour la féliciter. Le camp démocrate n’avait pas non plus dit son dernier mot en Arizona, où l’issue de la course entre le trumpiste Lake Curry et la démocrate Katie Hobbs restait inconnue. “Je suis prêt à attendre aussi longtemps qu’il le faudra”, a déclaré à l’AFP John Mulling sous son chapeau de cow-boy dans le somptueux ranch où le Parti républicain a tenu sa soirée électorale dans la banlieue de Phoenix. Dans cet Etat de l’Arizona, l’ancien président a émis des doutes sur la régularité du travail électoral, citant des incidents techniques très locaux qui ont affecté les machines à voter. Alors que la soirée avançait, désireux de parer à toute critique des résultats républicains, Donald Trump a déclaré que son parti avait passé une “bonne soirée” lors de l’élection. Et il a accusé les démocrates et les médias “fake news” de tout faire pour minimiser les succès de ses protégés. Le tempétueux milliardaire avait misé une victoire écrasante à ses lieutenants pour se lancer sous les meilleurs auspices dans la course présidentielle de 2024. Il a promis à ce sujet “une très grosse annonce” le 15 novembre. Façon de couper l’herbe sous le pied de l’un de ces rivaux potentiels pour l’investiture républicaine, Ron DeSandis. Mais le gouverneur de Floride, triomphalement réélu, est sorti renforcé de cette élection de mi-mandat. L’étoile montante du camp conservateur, Ron DeSantis, s’est félicitée dans un discours offensant qui a fait de cet État du Sud, longtemps considéré comme penchant tantôt à gauche, tantôt à droite, une “terre promise” pour les républicains, où “l’idéologie +s’est réveillée+ vient mourir”. “Je ne fais que commencer”, a promis le skipper de 44 ans.