Paris est coupé en deux entre Together ! et Nupes
A Paris, la majorité présidentielle sortante perd six circonscriptions, remportées par Noupes. Coup d’État par l’alliance de gauche. En ajoutant la circonscription républicaine, les Nupes parviennent à prendre le contrôle de neuf circonscriptions, dessinant un arc qui enserre l’est parisien. Ensemble! mais il conquiert toute la capitale de l’Ouest, privant LR de deux circonscriptions. “Cela reflète un écart sociologique général entre l’Est, historiquement populaire, et l’Ouest bourgeois”, a déclaré le géographe Jean Rivière à Libération (article payant).
A Nantes, Ensemble ! perd trois circonscriptions remportées par Noupes
En 2017, LREM remporte le Grand Chelem, remportant les cinq circonscriptions de Nantes. En 2022, les candidats du Nupes ont battu trois des cinq titulaires. Les élections législatives confirment un revirement déjà visible au premier tour de la présidentielle : Jean-Luc Melanson avait en effet devancé Emmanuel Macron d’un score de 33,11 % pour le candidat de La France insoumise, contre 29,64 % pour le président sortant.
A Toulouse, les Nupes dirigent quatre des cinq circonscriptions d’Ensemble !
En 2017, Toulouse a élu des députés de longue durée dans ses cinq circonscriptions. En 2022, la macronie a perdu de son lustre dans la Ville rose. Quatre circonscriptions sont conquises par les Noupes. Seule la députée LREM sortante Corinne Vignon conserve son siège dans la 3e circonscription. Comme à Nantes, les législatives confirment la tendance observée à la présidentielle. Jean-Luc Mélenchon avait dix points de retard sur Emmanuel Macron au premier tour : 36,95 % contre 26,39 %.
A Marseille pousse du gauche
A Marseille, les partisans d’Emmanuel Macron perdent trois circonscriptions du nord et du centre au profit de Noupes et du RN, qui fait son entrée dans la ville de Marseille. Mais Ensemble ! compense en partie ses pertes en reprenant à LR les deux circonscriptions à l’est de la ville. A l’image de la conquête de l’Ouest parisien par les Ensemble !, ces occupations de Marseille reflètent la base électorale de droite d’Emmanuel Macron.