Ils sont expulsés lorsque leur état de santé le permet. Lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale mardi, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé l’expulsion de 44 des 234 migrants rescapés de l’Ocean Viking vers leur pays d’origine. Ils sont arrivés à Toulon, ils avaient accosté la semaine dernière. “Pour les personnes dont la demande d’asile a été rejetée, ces 44 personnes seront renvoyées sur leur territoire national dès que leur état de santé le permettra”, a précisé le ministre, alors que l’étude des dossiers est toujours en cours.
60 personnes peuvent demander l’asile Puis transférés du débarquement au port militaire méridional d’Hyères sur la presqu’île de Giens, les rescapés occupaient un centre de vacances transformé en “zone d’attente” internationale, d’où ils ne pouvaient sortir qu’une fois leur dossier instruit. L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) est chargé de procéder à l’évaluation initiale de leur demande afin de décider si les migrants peuvent être officiellement admis sur le territoire français, introduire une demande d’asile et remplir les formulaires. “J’ai déjà pris (…) des contacts hier (lundi) avec mes homologues étrangers pour que ces expulsions à la frontière puissent avoir lieu dans les meilleurs délais”, a ajouté Gérald Darmanin, souhaitant que ces expulsions aient lieu d’ici la fermeture de le site attend “dans une vingtaine de jours”. Si la nationalité des personnes concernées n’a pas été précisée, il faut noter que sur les 234 arrivées, 44 sont des mineurs et que “60 peuvent demander l’asile, notamment des Syriens, des Soudanais, des Erythréens”, a-t-il précisé. Les deux tiers des rescapés doivent être acheminés vers onze autres pays européens qui ont offert leur aide à la France.