Posté hier à 20h51.
“La relance de Blue Verified est repoussée au 29 novembre pour s’assurer qu’elle est spécifique”, a tweeté le directeur général du réseau social.
Avant le rachat de Twitter par le patron de Tesla le 27 octobre, la plateforme proposait d’une part un service gratuit de vérification d’identité pour les organisations et particuliers notoires, et d’autre part un abonnement payant à des options supplémentaires, baptisées Twitter Blue.
Elon Musk a initié la révision manu militari de cet abonnement pour y ajouter une authentification, que tous les utilisateurs pourront donc acquérir quelle que soit leur réputation, moyennant huit dollars américains par mois.
Le nouveau Twitter Blue a été activé il y a une semaine sur les iPhones en pleine cacophonie, quelques jours après que l’entreprise a licencié la moitié de ses 7 500 employés.
Pendant 48 heures, de nombreux comptes se sont fait passer pour des célébrités ou de grandes entreprises, de LeBron James à Nintendo. La société pharmaceutique Eli Lilly a dû s’excuser jeudi après un tweet réussi d’un compte à son nom, avec une coche bleue, promettant de l’insuline gratuite.
Vendredi, la possibilité de s’inscrire à “Twitter Blue” a disparu et une note interne, publiée par certains médias américains, a déclaré que le service avait été suspendu “pour résoudre les problèmes de spoofing”.
Dans le système qui sera lancé le 29 novembre, “tout changement de nom entraînera la perte de la coche bleue jusqu’à ce que le nom soit vérifié par Twitter”, a promis mardi Elon Musk.
Il a également déclaré que ceux qui ne s’inscriraient pas perdraient la coche bleue (s’ils l’avaient obtenue gratuitement) dans les mois à venir.
Pendant ce temps, le réseau social a déployé mercredi dernier un nouveau badge “Officiel” gris pour les comptes infâmes.
Elon Musk avait ordonné le retrait de cette nouvelle étiquette plus tôt dans la journée, avant que la directrice du développement produit, Esther Crawford, n’intervienne pour expliquer que le badge serait initialement destiné aux gouvernements et aux organisations.
Les licenciements se sont poursuivis cette semaine au milieu d’un Twitter tumultueux. Un ingénieur a été licencié pour un tweet d’Elon Musk après avoir publiquement contesté les affirmations du leader lunatique, qui se présente comme le défenseur ultime de la liberté d’expression.