Cet article est réservé aux abonnés Le député et porte-parole de Renaissance est un ancien ingénieur d’EDF, expert du nucléaire, qui travaille sur la transition énergétique avec des écologistes. Son père avait quitté l’école à 14 ans pour travailler comme bûcheron dans sa ville natale de Vade. Il poursuit ses études, devient pédagogue diplômé, puis professeur de sociologie à l’université de Poitiers. Il était Bourdieu. A sa fille bien-aimée, il dit : « N’oubliez pas que je ne suis pas un représentant de la société. Le déterminisme social existe. On peut descendre d’un bourdieusien catholique de gauche et tomber amoureux d’Emmanuel Macron. Maud Bregeon est ingénieure spécialisée dans le nucléaire civil. Avant d’être élu député de la Renaissance des Hauts-de-Seine en juin dernier, il travaillait à EDF dans une unité créée après Fukushima et chargée d’orchestrer une intervention en cas d’accident grave : “Pour qu’on ne se retrouve pas le coeur sur la pelouse, comme disent les adultes.” C’est au premier confinement et sur les télévisions qu’on l’a remarqué. Il était en avance, il défendait la domination industrielle et énergétique. De “les amis” lui a dit: « Arrêtez de parler tout le temps de nucléaire ! “On ne m’a pas dit:” Personne ne s’en soucie “, mais presque.” Son manque de silences s’est également démarqué. Maud Bregeon venait d’être nommée représentante de La République en marche (LREM). Était-ce le symptôme du virage présidentiel vers le nucléaire ? “Ce n’est pas Emmanuel Macron qui a évolué. c’est la société. j’ai