Gérard Collomb en a fourni une couche dans une interview accordée au Point. “En accueillant désormais l’Ocean Viking, nous ouvrons une nouvelle brèche, créant un précédent. Pour moi, cela ne peut qu’encourager les réseaux de passeurs pour lesquels les migrants sont une source de profits non négligeables”, a poursuivi celui qui se cantonne à un rôle d’élu d’opposition. dans la Ville et dans la Métropole désormais. Pour Gérard Collomb, la France est en passe de rejoindre l’Italie, Malte ou la Grèce dans le club des “pays de première entrée” pour les migrants traversant la Méditerranée. “Si j’avais parlé avant les élections présidentielles, mon intervention aurait pu renverser le résultat de ces élections et Marine Le Pen a été élue. C’est pourquoi je suis resté silencieux”, ose-t-il même. On attribue à Gérard Collomb la vision volontariste du mouvement des Gilets jaunes lors de son départ de Beauvau. Est-il également perspicace en matière d’immigration? A l’extrême droite, ces propos ont provoqué un contrecoup. “Gérard Collomb, un socialiste, sait. François Hollande, qui parle de “division”, le sait. Tous les Français le savent. Il sera de plus en plus difficile pour le pouvoir et les médias de faire croire que dénoncer l’invasion de l’immigration – d’accord », a tweeté Eric Zemmour (Reconquête !). « Les aveux de Gérard Collomb sont lourds : ils confirment que nos dirigeants sont conscients des dangers de la marée migratoire (terrorisme, insécurité, perte d’identité) mais choisissent délibérément de la poursuivre. Pour eux, la migration n’est pas un problème, c’est une tâche .” Jordan Bardella (RN) a également commenté.