Lors d’une conférence de presse impromptue à Québec, M. Legault a reproché à Justin Trudeau de ne pas comprendre à quel point les provinces avaient besoin d’aide en matière de santé. Il faut voir comment on peut attirer plus d’infirmières, comment on peut redresser les réseaux de santé des différentes provinces, a plaidé le premier ministre du Québec. « Je ne comprends pas que M. Trudeau s’entête face à une unanimité des provinces et territoires. » — Une citation de François Legault, premier ministre du Québec Ottawa impose des conditions aux provinces pour qu’elles utilisent et partagent des indicateurs de santé communs en échange de 49 milliards de dollars en transferts fédéraux. Les provinces demandent au gouvernement fédéral d’augmenter sa contribution au financement de la santé publique au pays de 22 % à 35 %. De plus, pour le Québec, le respect des conditions d’obtention de l’argent fédéral est exclu. M. Trudeau pense qu’il est meilleur que Christian Dubé pour choisir comment dépenser l’argent, s’est moqué François Legault. Christian Dubé, comme le ministre de la Santé de la Colombie-Britannique Adrian Dix, a exprimé sa déception après la rencontre de mardi à Vancouver. Mardi soir, le gouvernement fédéral s’est retiré d’une déclaration conjointe avec les ministres provinciaux et territoriaux de la Santé, mettant fin aux réunions sans accord sur l’augmentation du financement des soins de santé.
Le point de vue de Justin Trudeau
Mardi, Justin Trudeau a réitéré qu’il est important pour Ottawa d’avoir un système de santé qui fonctionne, avec des résultats. Interrogé sur la nécessité d’améliorer les transferts fédéraux aux provinces au moment où celles-ci réduisent les impôts, le premier ministre canadien a répondu que les systèmes provinciaux ne manquent pas d’argent puisqu’ils envoient des chèques aux personnes qui en ont le moins besoin ou accordent des réductions d’impôt aux le riche. Puis, mercredi, M. Trudeau a déclaré: Si un gouvernement choisit d’envoyer des chèques aux citoyens au lieu d’investir dans le système de santé, c’est un choix qui devrait être justifié auprès des citoyens. Je n’arrive pas à y croire, a répondu François Legault, dont le gouvernement enverra bientôt à 6,5 millions de contribuables un chèque de 400 $ à 600 $ – selon leurs revenus – pour faire face à l’inflation. Je n’arrive pas à croire que M. Trudeau vienne dire: «M. Lego ne devrait pas aider les Québécois à faire face à l’inflation», a-t-elle protesté. Le Québec est l’endroit où nous avons les impôts les plus élevés. À un moment donné, il faut être capable de bien comprendre les enjeux et de ne pas mener des batailles inutiles. Le premier ministre du Québec reproche à Ottawa de ne financer que 22 % des dépenses provinciales en santé. Et pourtant il [le fédéral] perçoit plus de 40 % des impôts, note François Legault. Cet argent qu’ils réclament à Ottawa, les provinces ont déjà commencé à le consacrer à la santé, a ajouté M. Legault. Nous le faisons avec les impôts que nous avons, sans beaucoup d’aide de la part du gouvernement fédéral.
combats de coqs
Mercredi, le ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves Duclos, a réitéré que ce sont les premiers ministres provinciaux qui avaient torpillé l’entente qu’il s’apprêtait à conclure, a-t-il dit, avec ses homologues de la santé. M. Duclos dénonce ce qu’il appelle des combats de coqs entre Premiers ministres où l’on se tape des points de pourcentage et des transferts d’impôts. Et M. Trudeau fait tout ce qu’il peut pour éviter ces conversations, a-t-il dit. Pour M. Duclos, il est important que les ministres de la Santé viennent en aide aux personnels du réseau. Aux infirmières, par exemple, qui se demandent combien de temps elles vont durer dans le système, combien de temps elles vont durer ce qui se passe. Le système de santé ne va pas dans le bon sens, estime M. Duclos, pour qui ce qui se passe est grave. Et il cite les quelque six millions de Canadiens qui n’ont pas accès à un médecin de famille, ce qui contribue au surpeuplement des hôpitaux. le vieillissement de la population ou la pandémie de COVID-19 en cours ; “Envoyer des transferts fiscaux ou de l’argent aux ministres des Finances n’est pas de ma responsabilité. » — Citation de Jean-Yves Duclos, ministre fédéral de la Santé Si l’injection d’argent était suffisante, la situation serait déjà réglée, selon lui, puisque les provinces enregistrent des surplus. Mais le problème est un système, conclut-il.
M. Trudeau aime la bagarre
Selon le chef du Parti conservateur du Canada (PCC) Pierre Poilievre, Justin Trudeau est responsable du dénouement décevant de la conférence de Vancouver. Justin Trudeau aime se battre, il aime diviser les gens, selon lui. M. Poilievre assure que s’il devait former le gouvernement, cela entraînerait l’unification de notre pays. Les néo-démocrates fédéraux, pour leur part, reprochent à M. Trudeau de refuser de rencontrer ses homologues provinciaux et les dirigeants régionaux pour améliorer le système de santé du pays. Dans un communiqué mercredi, le porte-parole du NPD en matière de santé, Don Davis, a déclaré que les salles d’urgence devaient être fermées en raison d’un manque de personnel et de ressources. Il rappelle aussi que l’attente aux urgences prend des heures. Les libéraux n’ont pas réussi à s’entendre cette semaine avec les provinces pour obtenir le financement nécessaire à la résolution de cette crise sanitaire, a critiqué M. Davis.
title: " M. Trudeau Pense Qu Il Est Meilleur Que Christian Dub D Plore Fran Ois Legault " ShowToc: true date: “2022-11-22” author: “Louise Powell”
Lors d’une conférence de presse impromptue à Québec, M. Legault a reproché à Justin Trudeau de ne pas comprendre à quel point les provinces avaient besoin d’aide en matière de santé. Il faut voir comment on peut attirer plus d’infirmières, comment on peut redresser les réseaux de santé des différentes provinces, a plaidé le premier ministre du Québec. « Je ne comprends pas que M. Trudeau s’entête face à une unanimité des provinces et territoires. » — Une citation de François Legault, premier ministre du Québec Ottawa impose des conditions aux provinces pour qu’elles utilisent et partagent des indicateurs de santé communs et s’entendent sur des priorités communes avant d’augmenter les transferts fédéraux qui atteindront bientôt 49 milliards de dollars. Les provinces demandent au gouvernement fédéral d’augmenter sa contribution au financement de la santé publique au pays de 22 % à 35 %. De plus, pour le Québec, le respect des conditions d’obtention de l’argent fédéral est exclu. M. Trudeau pense qu’il est meilleur que Christian Dubé pour choisir comment dépenser l’argent, s’est moqué François Legault. Christian Dubé, comme le ministre de la Santé de la Colombie-Britannique Adrian Dix, a exprimé sa déception après la rencontre de mardi à Vancouver. Mardi après-midi, le gouvernement fédéral s’est retiré d’une déclaration conjointe avec les ministres provinciaux et territoriaux de la Santé, mettant fin aux réunions sans parvenir à un accord sur l’augmentation du financement des soins de santé.
Le point de vue de Justin Trudeau
Mardi, Justin Trudeau a réitéré qu’il est important pour Ottawa d’avoir un système de santé qui fonctionne, avec des résultats. Interrogé sur la nécessité d’améliorer les transferts fédéraux aux provinces au moment où celles-ci réduisent les impôts, le premier ministre canadien a répondu que les systèmes provinciaux ne manquent pas d’argent puisqu’ils envoient des chèques aux personnes qui en ont le moins besoin ou accordent des réductions d’impôt aux le riche. Puis, mercredi, M. Trudeau a déclaré: Si un gouvernement choisit d’envoyer des chèques aux citoyens au lieu d’investir dans le système de santé, c’est un choix qui devrait être justifié auprès des citoyens. Je n’arrive pas à y croire, a répondu François Legault, dont le gouvernement enverra bientôt à 6,5 millions de contribuables un paiement de 400 $ à 600 $ – selon leurs revenus – pour faire face à l’inflation. Je n’arrive pas à croire que M. Trudeau vienne dire: «M. Lego ne devrait pas aider les Québécois à faire face à l’inflation», a-t-elle protesté. Le Québec est l’endroit où nous avons les impôts les plus élevés. À un moment donné, il faut être capable de bien comprendre les enjeux et de ne pas mener des batailles inutiles. Le premier ministre du Québec reproche à Ottawa de ne financer que 22 % des dépenses provinciales en santé. Et pourtant il [le fédéral] perçoit plus de 40 % des impôts, note François Legault. Cet argent qu’ils réclament à Ottawa, les provinces ont déjà commencé à le consacrer à la santé, a ajouté M. Legault. Nous le faisons avec les impôts que nous avons, sans beaucoup d’aide de la part du gouvernement fédéral.
combats de coqs
Mercredi, le ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves Duclos, a réitéré que les premiers ministres provinciaux avaient torpillé l’entente qu’il s’apprêtait à conclure, a-t-il dit, avec ses homologues de la santé. M. Duclos dénonce ce qu’il appelle des combats de coqs entre Premiers ministres où l’on se tape des points de pourcentage et des transferts d’impôts. Et M. Trudeau fait tout ce qu’il peut pour éviter ces conversations, a-t-il dit. Pour M. Duclos, il est important que les ministres de la Santé viennent en aide aux personnels du réseau. Aux infirmières, par exemple, qui se demandent combien de temps elles vont durer dans le système, combien de temps elles vont durer ce qui se passe. Le système de santé ne va pas dans le bon sens, estime M. Duclos, pour qui ce qui se passe est grave. Et il cite les quelque 6 millions de Canadiens qui n’ont pas accès à un médecin de famille, ce qui contribue à engorger les hôpitaux. le vieillissement de la population ou la pandémie de COVID-19 en cours ; “Envoyer des transferts fiscaux ou de l’argent aux ministres des Finances n’est pas de ma responsabilité. » — Citation de Jean-Yves Duclos, ministre fédéral de la Santé Si l’injection d’argent était suffisante, la situation serait déjà réglée, selon lui, puisque les provinces enregistrent des surplus. Mais le problème est un système, conclut-il. Le ministre de la Santé de la Colombie-Britannique, Adrian Dix, accompagné de ses homologues provinciaux et territoriaux, tient une conférence de presse sans le ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves Duclos, lors de la deuxième et dernière journée d’une conférence à Vancouver. Photo : La Presse Canadienne / DARRYL DYCK
M. Trudeau aime la bagarre
Selon le chef du Parti conservateur du Canada, Justin Trudeau est responsable du dénouement décevant de la conférence de Vancouver. Justin Trudeau aime se battre, il aime diviser les gens, selon Pierre Pouliev. M. Poilievre assure que s’il devait former le gouvernement, cela entraînerait l’unification de notre pays. Les néo-démocrates fédéraux, pour leur part, reprochent à M. Trudeau de refuser de rencontrer ses homologues provinciaux et les dirigeants régionaux pour améliorer le système de santé du pays. Dans un communiqué mercredi, le porte-parole du NPD en matière de santé, Don Davis, a déclaré que les salles d’urgence devaient être fermées en raison d’un manque de personnel et de ressources. Il rappelle aussi que l’attente aux urgences prend des heures. Les libéraux n’ont pas réussi à s’entendre cette semaine avec les provinces pour obtenir le financement nécessaire à la résolution de cette crise sanitaire, a critiqué M. Davis.