• Lire aussi : Manque de logements : besoin de 110 000 logements supplémentaires et urgence “J’ai été découragée de trouver une place pendant 6 mois. J’ai eu l’appât. La moitié des publicités que je vois actuellement sur Facebook Marketplace sont des arnaques. “C’est horrible”, a déclaré Robben Lefrançois avec colère. Image douce
Robin Lefrançois, qui cherchait à vivre à Laval, a perdu 900 $ à cause d’une arnaque en ligne.
Ce Lavallois croyait avoir trouvé la perle rare sur un site de petites annonces sur Internet. Une Ontarienne nommée Angela Ménard lui a offert une place à côté de sa mère où il pourrait déménager avec ses chats. Disparu avec le dépôt Seul hic, cette dame a demandé un dépôt de 900$ pour s’assurer que l’homme allait se présenter à sa visite à domicile à Laval. “Nous parlions sur Facebook. C’étaient de vraies personnes qui écrivaient. J’ai envoyé l’argent, sans donner la réponse secrète au virement Interac. Ils ont réussi à récolter les 900 $ sans réponse. “La fraude est bien organisée”, a prévenu Lefrançois.
Il dit n’avoir que deux semaines pour trouver un logement avant le 1er juillet. Le journal a facilement retrouvé une dizaine de locataires comme M. Lefrançois, de partout au Québec, victime de fraude ce mois-ci. fille avec des problèmes de vision C’est le cas de Jennyfer Laforge, mère célibataire de trois jeunes enfants en Beauce. Elle est constamment à la recherche d’un logement qui conviendra à sa fille de six ans, qui a des problèmes de vue et souffre du syndrome de Moebius, qui se caractérise notamment par une paralysie faciale. “La maison à louer nous convenait parfaitement et est située en Beauce. Mon supposé propriétaire m’a dit qu’il habitait Montréal et qu’il demandait 1 200 $ dans son premier mois de loyer. “C’était pour m’assurer que je ne le décevrais pas”, a déclaré Laforge. La mère a donc accepté de lui transférer la caution. Il s’est rendu compte plus tard que la maison n’était pas à louer, mais à vendre par un agent immobilier. Par conséquent, l’annonce sur Facebook Marketplace était fausse. Jennyfer Laforge s’est alors rendu compte qu’elle venait de se faire voler 1 200 $. “La police et la banque me disent qu’ils ne peuvent rien faire. Être abattu. C’est ennuyeux parce que c’est de l’argent que vous ne reverrez jamais. Je suis un parent seul. Avec l’inflation et le prix de l’essence aussi, tout coûte plus cher. Je n’en ai pas eu besoin. “Mon rêve d’avoir cette maison s’est brisé”, se lamente-t-il.
Fraude depuis 10 ans Image douce
Stéphanie Séguin et sa petite fille ont également escroqué 800 $ en donnant une mise de fonds pour un appartement à Gatineau.
Stéphanie Séguin a aussi perdu 800 $ sur une mise de fonds pour une maison de Gatineau. L’escroc a utilisé le même plan avec elle. “J’ai essayé de traiter avec lui, mais ils m’ont dit : ‘Bonne chance pour me retrouver, je fais ça depuis 10 ans.’ […] Quand j’ai appris que j’avais été trompé, j’ai pleuré. C’était toutes mes économies. Heureusement, ma famille m’a aidée par la suite”, explique Mme Segin, maman d’une fille de 10 ans. Rappelons que selon le Tribunal administratif du logement, un propriétaire ne peut exiger le paiement de plus d’un mois de loyer ou exiger des sommes supplémentaires en garantie ou autrement, par exemple, pour assurer la remise des clés.

Systèmes de fraude des locataires

Un propriétaire est à l’étranger au moment de la location. Il demande donc qu’une somme d’argent lui soit versée par virement électronique à titre de garantie. Un propriétaire qui ne veut pas se déplacer pour rien, demande un acompte par virement électronique avant de se présenter. En moyenne, les escrocs exigent un ou deux mois de loyer de leurs victimes, allant de 500 $ à 1 200 $, selon l’appartement. Quelle que soit l’excuse invoquée, une somme d’argent est toujours exigée.

Source : Service de police de Montréal

Comment détecter la fraude ?

L’adresse d’un logement locatif doit être mentionnée dans l’annonce. En recherchant sur Internet l’adresse du logement loué, vous pourrez voir si les internautes ont été victimes d’une fraude. Entrez l’adresse du bâtiment dans Google Maps et comparez quelques éléments architecturaux. Le propriétaire doit être joignable par téléphone, pas seulement par e-mail. Visitez l’appartement avant de signer le bail. Si une offre semble trop belle pour être vraie, il s’agit probablement d’une arnaque.

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