Article écrit par Publié le 11/11/2022 06:59 Mis à jour le 11/11/2022 16:07
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Des données sur Thales, piraté le 31 octobre 2022, ont été publiées jeudi sur le dark web par le groupe russophone Lockbit 3.0, a appris un journaliste de franceinfo, ce que l’entreprise a confirmé vendredi. A ce stade, Thales confirme “qu’il n’y a pas d’intrusion dans ses systèmes d’information”.

Cyberattaque de l’hôpital de Corbeil-Essonnes : fuite de données hautement confidentielles À notre connaissance, il n’existe aucune information liée aux programmes de défense ou militaires de Thales liés aux données volées. Aussi, selon nos informations, le groupe défense et technologie compte porter plainte, mais seulement après analyse de toutes les données volées par les cyber-experts du groupe dans les prochains jours. Les experts en sécurité de Thales ont identifié l’une des deux sources possibles du vol d’informations. Il s’agit “du compte d’un partenaire sur un portail d’échange propriétaire qui a conduit à la divulgation d’une quantité limitée d’informations”. Les experts en sécurité poursuivent leurs investigations pour identifier l’autre source de cette fuite de données. L’entreprise reste vigilante à tout vol de données, “avec la mobilisation systématique de nos équipes d’experts en sécurité, la protection des données de nos parties prenantes est notre priorité absolue”. Pour le moment, le groupe déclare qu’il n’y a pas d’impact sur ses activités. Lockbit 3.0 a déjà affirmé avoir volé des données au groupe français plus tôt cette année, mais il ne s’agissait finalement pas de données sensibles. Ce groupe de hackers s’est fait connaître en France avec la cyberattaque de l’hôpital Sud Francilien de Corbeil-Essonnes fin août. Il a exigé une rançon de 10 millions de dollars et a ensuite publié les détails des patients, du personnel et des partenaires sur son site Web. Un ressortissant russo-canadien soupçonné d’avoir développé le rançongiciel Lockbit a été arrêté au Canada le 26 octobre, selon un communiqué de presse de la justice américaine. Mikhail Vassiliev a été arrêté après deux ans et demi d’enquête par la Gendarmerie nationale avec l’aide du Centre européen de lutte contre la cybercriminalité (EC3) d’Europol, du FBI et de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Selon nos informations, les cyber gendarmes se sont rendus au Canada au moment de l’arrestation. A 33 ans, il attend désormais son extradition vers les Etats-Unis ou la France. De son côté, le parquet de Paris a indiqué qu’il communiquerait en début de semaine sur cette affaire. Je partage : Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien