• Lire aussi : Délivrance de passeports : un rythme plus lent qu’avant la pandémie • Lisez aussi : Passport Crisis : Another Day of Pure Chaos • Lire aussi : Crise des passeports : fiasco pour la ministre et ses cadres Le magazine a reçu une capture d’écran d’un message du ministère canadien de l’Emploi et du Développement social (EDSC) à son personnel. Avec une image qui rappelle les vacances, avec des palmiers et des valises, le ministère rappelle qu’il est important de se reposer. “Obtenir votre permis n’est pas seulement un investissement dans votre santé mentale et physique”, dit-il. Le ministère ajoute ensuite que “cela apporte également des avantages immédiats et mesurables à la performance de votre organisation”. Le journal a contacté l’Alliance de la fonction publique et a été surpris par cette annonce. «Je préférerais qu’on m’encourage et qu’on me dise qu’il y aura des solutions, mais non, c’est n’importe quoi», a déclaré au Journal Yvonne Barrier, la vice-présidente exécutive régionale de l’Alliance du Québec. Ces derniers jours, ce dernier souligne que plusieurs agents travaillent parfois jusqu’à très tard dans la nuit. “Les gens finissent à deux heures et demie du matin et travaillent le samedi. “Ils ont leur professionnalisme au centre”, assure M. Barrière. Très peu d’emplois Mauvaise nouvelle pour les voyageurs, le club ne voit pas de retour à la normale avant plusieurs mois et la formation des nouveaux agents ne débutera que début août. “J’ose croire qu’au début de l’automne, vers septembre-octobre, nous pourrons enfin revenir à la normale et réduire le temps nécessaire entre 15 et 20 jours pour les demandes”, a-t-il déclaré. S’exprimant au micro de la radio QUB, ce dernier s’est plaint du manque de prévoyance du ministère compétent, qui place désormais les employés de bureau dans une situation de travail hostile. « Dans les bureaux de Laval, il y a des employés qui ont été infectés. L’un d’eux lui a même craché dessus ! Nous vivons des situations exceptionnelles. “Si le ministère avait pris les devants comme il aurait dû le faire l’automne dernier, nous n’aurions pas ce problème en ce moment”, a-t-il déclaré. Selon lui, le syndicat a demandé plus de recrutements que l’an dernier, mais l’administration n’a pas bougé. “Ce sont des projets. “Ils ont surtout embauché des agents de la fonction publique qui saisissent des données, ce ne sont pas des agents de passeports”, explique-t-il. Le bureau de Saint-Laurent aurait perdu une quinzaine d’agents des passeports depuis le début de la pandémie. Au complexe Guy-Favreau à Montréal, 24 des 39 agents sont partis.