Posté à 12h16 Mis à jour à 12h55.
Patrice BergeronLa Presse canadienne
S’il parvient à retirer l’investiture péquiste prévue en juillet, il affrontera la ministre responsable du diocèse, Chantal Rouleau, lors de l’élection du 3 octobre. C’est une sorte de come-back pour M. Desjardins, qui avait déjà exprimé son désaccord et fermé la porte au Parti québécois au début des années 2010. M. Desjardins a alors sévèrement critiqué le PQ pour son ambiguïté et sa mollesse souverainiste. Le virage soi-disant indépendant du PQ après l’élection du nouveau chef Paul St-Pierre Plamondon a peut-être contribué à le faire revenir. Jocelyn Desjardins fait partie de la Division des communications et du recrutement des Métallos depuis 2012. Auparavant, il a été journaliste et animateur à Radio Canada pendant près de dix ans. Durant son mandat à Medical News, il publiera une enquête sur les scandales financiers du grand patron du CUSM, Arthur Porter. En 2011, il cofonde le Mouvement du Nouveau Québec (NMQ) avec d’autres personnalités et en devient le président. NMQ était une équipe résolument indépendante. Elle conduira à la création de OUI-Québec, qui regroupe des organismes souverains. Située à l’est de Montréal, la circonscription de Pointe-aux-Trembles a longtemps été un fief du PQ jusqu’à ce qu’elle remporte la Coalition avenir Québec en 2018. La diabolique Chantal Rouleau avait vaincu une vedette nommée du PQ, Jean-Martin Aussant, avec moins plus de 2000 voix. Auparavant, l’équitation était le fief de la députée péquiste Nicole Léger. L’ancien chef du PQ, André Boisclair, y a été élu aux élections partielles de 2006 et aux élections générales de l’an prochain. Simon Tremblay-Pépin sera le candidat de Québec solidaire aux prochaines élections. Les libéraux et les conservateurs n’ont pas encore trouvé de candidat à cette épreuve équestre.