Publié à 19h08         

Aux États-Unis, les unions homosexuelles sont garanties par la Cour suprême depuis 2015. Mais après le revirement historique de la Haute Cour sur l’avortement, de nombreux progressistes craignent que ce droit ne soit également démantelé. À la mi-juillet, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté une loi pour protéger ces syndicats dans tout le pays. Tous les démocrates et 47 républicains avaient soutenu le texte. Mais près de 160 républicains s’y sont opposés. Au Sénat, des négociations avaient commencé depuis des semaines pour s’assurer le soutien d’au moins 10 républicains au texte, nécessaire à son adoption en raison des règles de la majorité qualifiée.
Un panel de sénateurs des deux partis a annoncé lundi qu’un accord avait été conclu à ce sujet. Le texte est une “étape nécessaire” pour accorder à des millions de couples “les libertés, les droits et les responsabilités qui découlent de tous les autres mariages”, a soutenu la sénatrice démocrate Kyrsten Sinema. Un premier vote de procédure aura lieu mercredi sur ce texte, qui protège également les couples interraciaux, a déclaré le chef démocrate Chuck Schumer.
L’élu a exhorté l’opposition conservatrice à se rassembler autour du projet de loi qu’il a qualifié d’”extrêmement important”. Une grande majorité d’Américains soutiennent le mariage homosexuel, y compris parmi les républicains. Mais la droite religieuse y reste largement opposée. Le ténor républicain Mitch McConnell, susceptible d’influencer de nombreuses voix dans son camp, n’a pas encore indiqué s’il votera ou non en faveur du texte.