Un tweet qui a bouleversé les bancs de l’Assemblée nationale. Suite au décès d’un de ses militants, le mouvement a exprimé son indignation face à un tweet d’un assistant parlementaire d’un député La France insoumise. “Il retrouvera ses idoles en enfer. Léon Gaultiers, Pierre Bousquets et les autres Waffen-SS, fondateurs du FN”, a réagi Allan Brunon, qui travaille pour le député Gabriel Amard à l’Assemblée nationale, dans un tweet supprimé depuis. d’un tweet d’Allan Brunon © Capture d’écran Twitter
“mots haineux”
Ce qui provoque l’indignation dans les fauteuils du mouvement de Marine Le Pen. Lors d’une conférence de presse pour présenter le nouvel organigramme du parti, Jordan Bardella, désormais président du RN, a dénoncé “l’indignation sélective”. “Bonjour Gabriel Amard. Est-ce que tu apprends ce genre d’horreur à ton compagnon Allan Brunon ? Est-ce que l’équipe du LFI se réjouit de la mort de jeunes atteints de cancer ?” a demandé Laure Lavalette, gardienne des députés RN. Allan Brunon était candidat lors des élections législatives en Isère. Il a été éliminé dès le premier tour au profit des candidats RN et Renaissance. Enfin, la députée macroniste Marjolaine Meynier-Millefert a été réélue.
“S’il a supprimé son tweet, il aurait dû le supprimer”
La colère du parti est partagée par la vice-présidente RN de l’Assemblée nationale, Hélène Laporte, qui a dénoncé sur son compte Twitter “des propos haineux qui en disent long sur la dangerosité des idées qu’ils véhiculent”. BFMTV.com a tendu la main, Allan Brunon s’apprêtait à nous le rappeler – ce qu’il n’a pas encore fait. Son employeur, le député Gabriel Amar, n’a pu être joint. “S’il a supprimé son tweet, c’est parce qu’il devait le supprimer”, répond le communiqué du groupe à l’Assemblée nationale.