James Porter/Getty Images L’épidémie de bronchiolite continue de se développer ces derniers jours en France malgré une baisse liée aux vacances scolaires SANTÉ – ​​Les craintes d’épidémie de bronchiolite grandissent. Alors que les cas se sont multipliés en ce début d’année, la Santé publique française (SPF) a mis en garde ce mercredi 9 novembre contre “un nombre très élevé de passages aux urgences et d’hospitalisations pour bronchiolite et à des niveaux supérieurs à ceux constatés lors des pics épidémiques depuis plus d’un an”. 10 années”. Au Sénat, le ministre de la Santé François Brun a annoncé avoir activé ce mercredi “le projet ORSAN” (organisation de la réponse du système de santé aux situations sanitaires exceptionnelles), afin de renforcer les moyens de chaque région pour soutenir les soignants et assurer la prise en charge des enfants et des familles. Face à des niveaux d’hospitalisation sans précédent en 10 ans, causés par l’épidémie de bronchiolite, j’ai… — François Braun (@FrcsBraun)
Voir le tweet “L’épidémie, initialement concentrée dans quelques zones, circule désormais activement dans toutes les zones métropolitaines et de nombreuses zones d’outre-mer”, a indiqué le ministère dans un communiqué de presse. Ces nouvelles dispositions directes font partie de la Conférence sur la pédiatrie et la santé de l’enfant qui se terminera au printemps 2023. L’épidémie de bronchiolite a en effet continué de se développer ces derniers jours en France, malgré la baisse liée aux vacances scolaires. Constatant une “augmentation continue” des taux “malgré le décalage des vacances scolaires de Toussaint”, le SPF indique dans son bulletin hebdomadaire que les hospitalisations pour bronchiolite représentent désormais 50% des admissions aux urgences chez les enfants de moins de deux ans, contre 40% lors des pics. des années précédentes.

Plan d’action du gouvernement

Début septembre, le SPF avait déjà alerté sur cet enjeu : « Une épidémie d’une ampleur plus importante que celle constatée chaque année est probable l’année prochaine en raison de la moindre stimulation immunitaire provoquée par la faible circulation du virus cet hiver, dans un encadrer les mesures de barrière levante. Puis, mi-octobre, le SPF a de nouveau mis en garde contre des pressions sur les services à l’enfance. Puis 4 000 soignants pédiatriques ont envoyé une lettre ouverte à Emmanuel Macron pour dénoncer la saturation de leurs services. Fin octobre, l’exécutif a annoncé le lancement d’un “plan d’action immédiat” pour la pédiatrie. A ce stade, l’épidémie est la plus intense dans la moitié nord de la France. La bronchiolite est une infection respiratoire virale qui affecte les petites bronches. Elle se caractérise par une détresse respiratoire dont les signes sont une toux et une respiration sifflante et une respiration rapide, selon les définitions du réseau bronchiolite d’Île-de-France et de l’Assurance maladie. Elle est généralement bénigne mais touche tout de même 30 % des enfants âgés de 1 mois à 2 ans chaque année avec des cas graves chez certains nourrissons. Voir aussi sur Le HuffPost : Vous ne pouvez pas voir ce contenu car vous avez refusé les cookies liés au contenu de tiers. Si vous souhaitez voir ce contenu, vous pouvez modifier vos préférences.