• À lire aussi : Allégations d’agression sexuelle : aucun fonds de l’État n’est utilisé par Hockey Canada • À lire aussi : Viol collectif : “Aujourd’hui, on ne peut plus cacher de telles choses” • A lire aussi : Viol collectif : “Si vous payez en millions, c’est grave !” Trinto a laissé entendre lors d’une séance de questions-réponses mardi que le financement de l’agence pourrait être reconsidéré, suite à l’activation d’un audit financier. “Nous voulions aller au fond des choses et toutes les options sont envisagées pour déterminer les prochaines étapes. “Ce comportement est inacceptable”, a déclaré le Premier ministre au Parlement. « Hockey Canada doit prendre des mesures pour mettre fin à la culture du silence, rendre obligatoire le sondage des joueurs », a déclaré le ministre Onge ce matin. L’organisation n’a pas pu couvrir l’identité des huit hommes qui ont participé à un viol collectif en 2018 lors d’un événement de hockey au Canada, malgré une enquête interne qui a duré 26 mois, ont indiqué des responsables. « Je trouve cela extrêmement inquiétant et cela montre que la culture du silence est bien implantée dans ce sport et qu’il doit y avoir plus d’action de la part de Hockey Canada dans ce dossier », a ajouté St-Onge. Il a indiqué que le gouvernement envisagerait “toutes les options” pour “renforcer les accords de financement avec les organisations sportives, pour assurer une plus grande responsabilisation dans le système sportif et pour s’assurer que les dirigeants mettent en place des dispositions et des mesures pour freiner sa culture du silence”. . Un certain nombre de législateurs conservateurs, dont l’ancien entraîneur de hockey Richard Martel, ont soutenu que « Hockey Canada doit faire passer les victimes en premier ». « Hockey Canada est une énorme organisation avec une énorme responsabilité. C’est un emblème de notre culture. La protection de nos athlètes ne peut pas précéder la sécurité des autres. “Ce n’est pas non plus la valeur canadienne, celle des officiels de Hockey canadien qui ont témoigné hier”, ont-ils déclaré dans un communiqué. Le porte-parole du Bloc Sports, Sébastien Lemire, a aussi commenté les dirigeants du groupe : « Ce qu’on a vu hier, c’est une sorte de manque de compassion de la part de Hockey Canada, un vrai souci de gérer son image et d’entretenir une sorte de culture du silence ou du camouflage autour joueurs qui sont impliqués dans cette histoire scandaleuse », a déclaré le député dans une interview à la radio QUB mardi matin.