Nous sommes le 29 novembre, la nouvelle législature, donc demain matin à toutes fins pratiques. Il faut s’assurer d’être prêt à porter la voix des Québécois. Le nouveau chef par intérim n’a pas exclu une candidature à la direction, car cela est désormais autorisé par les règles du parti. Il a déclaré que sa réflexion à ce sujet n’était pas terminée.
Les yeux sur la course à la chefferie
Le choix de Mark Tanguay pour assurer la mi-mandat du parti n’a rien d’étonnant puisqu’il est l’un des membres les plus expérimentés du caucus libéral et qu’André Fortin a retiré son nom de la liste des candidats ce matin.
De quoi le Parti libéral a-t-il besoin? […] est de définir le parti. Nous avons besoin de vision, d’idées nouvelles, d’idées audacieuses et de secouer un peu le parti, a-t-il dit à une foule de journalistes, ajoutant qu’une telle discussion d’idées est nécessaire pour recruter des membres et toucher le plus d’électeurs possible.
Cependant, il trouve que ces missions ne sont guère à la hauteur de la tâche du chef par intérim, ce dernier étant menotté à ses opérations quotidiennes, aussi importantes soient-elles.
“Je crois que les rôles de leader par intérim et de leader permanent restent par définition incompatibles. »
— Une citation d’André Fortin, député libéral de Pontiac
Lorsqu’on lui a demandé s’il voulait se présenter comme remplaçant permanent de Dominique Anglade, M. Fortin a répondu qu’il n’était pas là pour fermer la porte.
André Fortin avait démissionné d’être candidat à la succession de Philippe Couillard en 2018, invoquant des raisons familiales à l’époque.
Seul député libéral de l’extérieur de la région de Montréal et ayant grandi dans la région, André Fortin croit qu’il apporterait une perspective différente et unique au caucus libéral.
Il faut un leader qui comprend les régions, il faut un leader qui sait ce que c’est de vivre en région et qui connaît la réalité des régions, a-t-il ajouté.
Cependant, il a dit qu’il voulait attendre de connaître les règles que le parti établira pour cette course à la chefferie avant de prendre une décision.
Député libéral, Monsef Derraji.
Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel
André Fortin n’est pas le seul à avoir exprimé son intérêt à prendre la relève de Dominic England mercredi matin. Son collègue Monsef Derraji a également montré qu’il ne fermait pas la porte à sa candidature.
J’ai hâte de voir les règles de la course à la chefferie et j’espère que les règles encourageront une discussion d’idées, a-t-il commencé.
“Selon les derniers messages que j’ai reçus, il y a beaucoup de gens qui m’encouragent à aller de l’avant”, a ajouté le représentant Nelligan.