• Lisez aussi : [EN IMAGES] Deux suspects, dont un portant un gilet pare-balles, ont été arrêtés au Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu L’appel a été reçu vers 17h20. par la police de Laval au sujet d’une personne qui avait été abattue, qui s’est ensuite enfuie à l’intérieur du cégep, a indiqué Geneviève Major, porte-parole du Service de police de Laval. Deux autres personnes ont également été blessées lors de l’événement qui s’est produit dans le parc. Les trois victimes ont été transportées à l’hôpital, mais leur vie n’était pas à craindre, a déclaré le porte-parole. Un important déploiement policier a lieu autour du CEGEP car le suspect est toujours recherché. Des mesures ont également été prises au campus Laval de l’Université de Montréal, où il a été rapporté sur Facebook que “l’accès au campus n’est actuellement pas autorisé”. “Les gens peuvent toujours quitter nos installations”, a-t-il ajouté. Cet événement survient quelques heures après le confinement des étudiants du Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu. Un jeune homme suspect avait été interpellé portant un gilet pare-balles. Sophie Gauthier était dans sa chambre d’une résidence étudiante située à quelques pas du Cégep lorsqu’elle a vu de sa fenêtre l’important déploiement policier. En s’approchant de l’institution, les étudiants lui disaient qu’ils avaient vu les victimes par balles. « Il a vu des gens crier, saigner. Un autre a entendu des coups de feu. Moi, je n’ai rien entendu. J’étais sous la douche », raconte la jeune femme de 23 ans, étudiante en techniques d’éducation à la petite enfance au Collège Montmorency. « Stupéfaite et choquée » qu’il y ait une fusillade si près de chez elle, elle craint pour sa sécurité. “Je dirais que j’ai peur. Je n’ai pas envie de sortir. C’est lui [le tireur] reviendras-tu ici ? Ce qui va se passer? C’est un peu nuageux.” Un peu avant 18 h, Patrick Taillon a reçu un texto inquiétant de son fils Antoine, qui terminait sa dernière leçon de la journée. «Ce qu’il nous a envoyé, c’est que lui et sa classe étaient confinés à l’école avec leur professeur et que la police était à l’extérieur», raconte M. Taillon, dont le fils étudie en informatique au Collège Montmorency. “Il est avec ses collègues et ils écoutent les informations sur leurs téléphones portables”, poursuit-il. Je suis de près l’évolution de la situation au Collège Montmorency, suite à l’appel reçu par le service @policelaval, suite à une fusillade. Je suis en contact étroit avec la police de Laval car l’opération policière se poursuit et la situation évolue. — Stéphane Boyer (@StphanBoyer) 11 novembre 2022 Immédiatement, Patrick Taillon est pris d’angoisse et tente de savoir si la sécurité de son fils est en danger. Il craignait le pire scénario, celui d’un tireur fou prenant pour cible les étudiants. “J’étais très inquiet. Que va-t-il se passer ? Est-ce sûr? Trouveront-ils le tireur ? Est-il toujours célibataire ? Beaucoup de questions nous traversent l’esprit en ce moment.” « Ce qui me vient à l’esprit, c’est ce qui se passe aux États-Unis ou des événements comme à Polytechnique, poursuit-il. Nous essayons d’avoir plus de nouvelles avant d’être submergés par un sentiment de panique.”