Le Secours Catholique a accueilli 75% de jeunes pendant la crise du Covid-19. Dans son rapport annuel, publié jeudi 17 novembre, elle indique que des femmes célibataires comme Carole, sans enfant à charge, souvent au travail et âgées de plus de 50 ans, sont venues en plus grand nombre en 2020, victimes d’une dégradation brutale de leurs revenus, sans indemnisation de l’aide d’urgence. . Beaucoup sont restés en 2021, signe que leur situation ne s’est pas suffisamment redressée. Le taux de chômeurs de longue durée a augmenté. Les étrangers, et plus encore les personnes au statut juridique précaire, interdits de travail et peu aidés par l’État, ont également eu un besoin accru d’accompagnement pendant la crise sanitaire. Ils représentent désormais 47% des adultes prélevés. Au cours de la même période, les mères célibataires, qui représentent le quart des ménages rencontrés par l’association, en ont moins demandé, peut-être parce qu’elles bénéficiaient d’aides ponctuelles de l’État. Cependant, leurs revenus sont tombés en dessous des niveaux d’avant la crise. Globalement, “les temps sont devenus encore plus difficiles pour les plus démunis en 2021”, résume la présidente du Secours catholique Véronique Devise. Le pourcentage de ménages ayant vécu sous le seuil d’extrême pauvreté, c’est-à-dire avec moins de 755 euros par mois, est passé de 66 % à 69 %. Ils étaient 22 % à ne pas avoir de ressources. Les enfants, qui représentent la moitié des bénéficiaires, ont été particulièrement touchés : 30 % des enfants de moins de 5 ans vivaient dans un foyer sans ressources en 2021, en hausse de 2 points par rapport à 2020. Vous avez lu 37,65% de cet article. Ce qui suit est réservé aux abonnés.