Au terme de cette enquête menée en 2021 dans 1.013 établissements, la DGCCRF précise avoir “transmis 87 avertissements, 54 arrêtés de mise en conformité, deux procès-verbaux et 14 procès-verbaux pour pratiques commerciales trompeuses sur les produits d’origine”, indique un communiqué. Ces contrôles ont porté sur des produits non alimentaires, comme les masques et les gels hydroalcooliques vendus en masse pendant la crise sanitaire, issus de secteurs variés : bijoux, lunettes, cosmétiques, textiles, mobilier, explique la DGCCRF, alors que la 10e édition est en cours. Salon “Made in France” jusqu’à lundi à Paris. Ils incluaient des sites de vente en ligne, pour “vérifier l’exactitude des affirmations sur leur origine”, nationale (“Made in France”) ou locale (“made in Brittany”…) et des irrégularités ont été constatées chez 15% des professionnels contrôlés, détaillant la DGCCRF. Parmi les professionnels cloués, figure un vendeur de matelas sur un marché qui « ne pouvait justifier ni la conception ni la fabrication française » de ses produits. Il a fait l’objet d’une plainte transmise au parquet pour “pratiques commerciales trompeuses”. Ses brochures et un panneau d’affichage vantant la construction/le design “français” ou “européen”. “Compte tenu de la demande croissante des consommateurs pour les produits français et locaux et pour accompagner la délocalisation industrielle vers la France”, la répression des fraudes poursuivra ses contrôles sur l’origine des produits, a-t-il précisé. Il rappelle que les consommateurs qui ont des doutes sur la véritable origine d’un produit peuvent déposer un signalement sur le site de SignalConso.