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Publié le 14/11/2022 09:15 Mis à jour le 14/11/2022 09:26
Temps de lecture : 1 minute.
L’exécutif reste vigilant. Pour éviter la panique à la pompe avec la suppression progressive de la remise sur le prix du carburant mercredi 16 novembre, et donc le risque de pénurie dans certaines stations, “le gouvernement surveille la situation de très près”, a indiqué le ministère à franceinfo. de la transition écologique. Un appel à la responsabilité lancé par Olivier Véran, le représentant, mais en toile de fond il reste cette peur, celle d’une colère qui pourrait exploser à tout moment en pleine inflation.
“La France est au bord du chaos et de l’épuisement”, insiste un député de la majorité qui vit dans un département où tout se fait en voiture. “Il y a une colère sourde”, ajoute-t-il.
L’Etat a prolongé la remise de 30 centimes le litre à la pompe jusqu’à la mi-novembre avant de passer à 10 centimes d’ici la fin de l’année. Bercy ne cesse de répéter que ce dispositif ne devrait pas être prolongé et devrait être remplacé par des mesures plus ciblées, comme la prime “gros rouleur” à partir de janvier 2023. Mais le ministère des Finances devrait, estime cet élu, être plus souple pour moduler les aides en fonction des besoins. tendances des prix. Ce dispositif, qui coûtera environ 1,5 milliard d’euros, devrait permettre d’aider les Français “qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler, qui sont issus de la classe moyenne et qui souffrent de la hausse des prix”, avait ainsi déclaré Gabriel. Attal, fin octobre.
Toujours est-il qu’à Bercy, justement, un conseiller s’agace : “On ne peut plus continuer à payer la facture des Français.” Certes, les prix augmentent, mais “il ne faut pas voir la misère partout, dit-il, nous ne sommes pas un pays du tiers-monde”. Cela lui rappelle également l’objectif de “l’élimination progressive des combustibles fossiles”, même si cela signifie se précipiter.
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