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Dans ce contexte, explique l’entreprise nationale, le secteur souhaite embaucher, sur la période 2023-2030, au moins 10 000 à 15 000 personnes par an, au lieu de 5 000 par an entre 2019 et 2022. « Un salarié sur deux qui va travailler dans la filière 2030 n’y travaille pas aujourd’hui, donc il y a un gros enjeu pour attirer, former, recruter et accélérer l’expérience et les compétences des nouveaux entrants », a déclaré Alain Tranzer, délégué général à la qualité industrielle et aux compétences nucléaires d’EDF, lors d’une conférence de presse .
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“Je crois qu’il n’y a aucune autre grande industrie qui a un plan de charge avec une telle croissance de charge dans les années à venir”, a-t-il ajouté. De son côté, le Groupement des industriels français de l’électricité nucléaire (Gifen) fait état de 10 000 embauches annuelles. Cette dernière a créé un programme, “Match”, un outil qui vise à répondre aux besoins et ressources du secteur dans plus de 80 métiers et dont les conclusions sont prévues en mars 2023.
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Concernant les projets EPR2, le site de Penly (Seine-Maritime), qui doit construire la première paire de réacteurs neufs, pourrait représenter, s’il franchit les étapes du dialogue public et s’il reçoit le feu vert parlementaire, 7 500 salariés en son apogée, en 2029. « Si la décision [politique] s’ils sont reçus rapidement, nous tablons sur la possibilité de démarrer les travaux préparatoires sur ce site mi-2024, pour une mise en service d’ici 2035-2037 », a expliqué Gabriel Oblin, chef de projet pour les réacteurs nucléaires. EPR2.
Marjorie Cessac