17h20 : “Tous les prévenus présents aujourd’hui adorent l’ASSE”
Franck-Olivier Lachaud est le dernier avocat de la défense à prendre la parole. « Tous les prévenus présents aiment l’ASSE. Cette nuit-là, tout s’effondre pour eux. Ça ne se justifie pas mais ils ont une énorme déception. » “Il n’y a aucune volonté de nuire à ces supporters. C’est disproportionné mais il y a une volonté de faire passer un message. Ils sont extrêmement déçus des résultats et de la gestion de ce club”, explique l’avocat de la défense.
16h50 : « Ceux qui sont à l’origine de l’introduction des produits du tabac ne sont pas présents aujourd’hui »
Solange Viallard-Valezy, qui défend quatre des onze sympathisants de l’ASSE, s’interroge sur le choix des personnes retenues pour être poursuivies. « Ceux qui sont à l’origine de l’introduction des bombes fumigènes ne sont pas présents aujourd’hui. » Pour sa part, Laure Salomon, avocate de la défense, “il y avait des centaines de personnes ce soir-là et nous n’en jugeons qu’une poignée aujourd’hui, ce qui n’est pas représentatif”. Il demande une peine “juste et indulgente”.
16h30: l’avocat de la défense appelle à un “jugement pacifique et apolitique”
“En l’espèce, le caractère organisé de l’invasion de la pelouse n’est pas caractérisé”, plaide Me Verilhac, avocat de plusieurs prévenus. Pour l’avocat, l’effet d’équipe a joué dans le cours des événements. « Oui, il y a des énergies négatives dans ces groupes, mais il y a aussi des énergies positives. Me Verilhac se souvient des actions des associations de supporters avec Emmaüs notamment. Pour Me Verilhac, “il y avait des cas bien plus graves au soir du 29 mai 2022 que ceux jugés aujourd’hui”. L’avocat de la défense demande un “jugement pacifique et apolitique”.
16h15 : poursuite de l’audience
La raison en est les avocats de la défense.
15h56 : l’audience est suspendue pour un quart d’heure.
Ce contenu a été bloqué car vous n’avez pas accepté les cookies et autres traceurs.
En cliquant sur “J’accepte”, des cookies et autres traceurs seront déposés et vous pourrez en visualiser le contenu (plus d’informations).
En cliquant sur « J’accepte tous les cookies », vous autorisez le dépôt de cookies et autres traceurs pour stocker vos données sur nos sites internet et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Vous avez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment en consultant notre politique de protection des données. Je gère mes options
J’accepte J’accepte tous les cookies
Le procureur requiert jusqu’à huit mois de prison
Le procureur requiert des peines allant de quatre mois de prison avec sursis assortis d’une interdiction de justice de deux ans à huit mois de prison (assignation à résidence avec bracelet électronique) assortis d’une interdiction de justice de cinq ans.
15h : “Un acte prêt” pour le procureur
De son côté, le procureur parle de “haine collective” pour caractériser les événements du 29 mai 2022. « Cette marée humaine n’était pas très spontanée. Nous ne sommes pas en excès de passion. Nous sommes dans un acte préparé. » Pour le procureur, les violences à l’extérieur du stade “n’ont plus rien à voir avec la frustration sportive. Nous ne sommes pas dans une crise de folie. Ce sont les actions de voyous, de criminels. »
14h52 : “L’image de la ville de Saint-Étienne souffre de ce genre d’incidents”
Après l’avocat de l’ASSE, c’est au tour de la Ligue de football professionnel de prendre la parole. “L’image que renvoie le football professionnel français, c’est qu’on n’est plus en sécurité dans un seul stade. La LFP n’en veut pas”, assure Benjamin Peyrelevade. « Je pense aussi à l’image de la ville de Saint-Étienne, qui souffre de ce genre d’incidents. » Au terme de sa plaidoirie, l’avocat de la LFP a demandé un euro symbolique au vu du préjudice qu’il a subi.
14h21 : Un avocat de l’ASSE parle de “guerre des insurgés”
C’est au tour d’Olivier Martin, avocat de l’ASSE, de prendre la parole. « Les vidéos diffusées ce matin placent l’église au milieu du village. Quand on voit le visage des CRS, c’est une véritable guerre d’insurrection. »
Ce contenu a été bloqué car vous n’avez pas accepté les cookies et autres traceurs.
En cliquant sur “J’accepte”, des cookies et autres traceurs seront déposés et vous pourrez en visualiser le contenu (plus d’informations).
En cliquant sur « J’accepte tous les cookies », vous autorisez le dépôt de cookies et autres traceurs pour stocker vos données sur nos sites internet et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Vous avez la possibilité de retirer votre consentement à tout moment en consultant notre politique de protection des données. Je gère mes options
J’accepte J’accepte tous les cookies
Olivier Martin est également revenu sur l’engouement des prévenus pour le club. « J’entends depuis ce matin la passion de ces supporters et pour l’ASSE, il est difficile de se retrouver face à des gens comme eux devant un tribunal. Dire que l’histoire de l’ASSE s’est construite avec des supporters, c’est vrai. Mais on ne peut pas dire que le club appartient à ses supporters. Cependant, c’est le cheminement spirituel de l’accusé. »
14h15 : terrain comme sortie
Les onze prévenus ont été entendus et une nette similitude ressort. La plupart des supporters jugés ce mercredi 16 novembre affirment que le stade change de style de vie. “Je ne suis pas violent, je ne fais pas de bruit à l’extérieur du stade, assure le onzième accusé. J’ai fait des choses que je regrette. »
14h08 : le dixième prévenu comparaît devant le président du tribunal
« Pourquoi lancez-vous des missiles sur les CRS, Monsieur ? N’étiez-vous pas content qu’ils protègent le podium présidentiel ? “Ouais, ouais… Je n’ai rien contre les forces de l’ordre.” » “C’est dommage ce qui s’est passé”, poursuit le supporter de l’ASSE. Cela aurait pu être grave. Le président vérifie. “Je me suis souvenu du préjudice financier ce soir (plus de 500 000 euros). Les conséquences sont graves, non ? L’accusé reste silencieux.
14h : le huitième accusé explique un SMS qu’il a envoyé
L’accusé est interrogé sur un SMS qu’il a envoyé à son ami via l’application Telegram, le 7 juin 2022. Le président du tribunal en dévoile le contenu : « Nous recevons sa mère sur les réseaux. J’ai tout sorti de la chambre. « Qu’est-ce que cela signifie, monsieur ? » » L’accusé a répondu: “Je savais que là-bas . . .