• A lire également : Augmenter de 2 minutes par litre de lait • À lire aussi : À qui les Québécois font-ils confiance pour faire face à la récession ? Hors essence, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 6,3 % sur un an en mai, dépassant la hausse de 5,8 % enregistrée en avril 2022 (+ 4,7 %). Statistique Canada estime que les hausses de prix sont demeurées généralisées, exerçant une pression sur les portefeuilles canadiens et « dans certains cas [ont] eu un impact sur leur capacité à couvrir leurs dépenses quotidiennes. L’accélération de la croissance en mai est principalement attribuée à la hausse des prix de l’essence, qui a augmenté de 12 % par rapport à avril 2022, ainsi qu’à la hausse des prix des services tels que les hôtels et les restaurants. “Selon les données salariales de l’enquête sur la population active, les salaires horaires moyens ont augmenté de 3,9 % sur un an en mai, ce qui signifie qu’en moyenne, la hausse des prix a dépassé celle des salaires au cours des 12 mois précédents.” . Entre avril et mai, l’IPC a augmenté de 1,4 % en mai, après une hausse de 0,6 % en avril. Le chariot d’épicerie et l’essence de plus en plus chers Chaque année, les Canadiens ont payé 9,7 % de plus pour l’épicerie achetée en magasin en mai. “Les ralentissements de la chaîne d’approvisionnement, ainsi que la hausse des prix du transport et des intrants, ont continué de faire grimper les prix”, a déclaré Statistique Canada. Les graisses et huiles alimentaires (+ 30 %) ont enregistré un record particulier, principalement dû à la hausse des prix des huiles de cuisson. En mai, les prix de l’essence ont augmenté de 12 %, après avoir chuté de 0,7 % en avril. Selon Statistique Canada, il s’agit de la plus forte augmentation mensuelle depuis mai 2020. Chaque année, les consommateurs devaient payer 48 % de plus pour faire le plein d’essence en mai. Au Québec, l’IPC a augmenté de 7,5 % sur un an. Sur une base mensuelle, il a augmenté de 1,4 %, entre avril et mai. Les habitants de l’Île-du-Prince-Édouard sont confrontés au pire taux d’inflation au pays, atteignant 11,1 % d’une année sur l’autre, suivis de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick (8,8 %) et du Manitoba (8,7 %).