Regardez notre live consacré aux résultats du second tour des élections législatives, ce lundi 20 juin 2022
La dissolution fait partie des responsabilités spécifiques du Président. L’article 12 de la Constitution stipule que « le président de la République peut, après consultation du Premier ministre des présidents des assemblées, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale ». Les élections ont alors lieu au plus tard vingt à quarante jours après la dissolution. En effet, rien n’empêche Emanuel Macron de demander la dissolution de l’Assemblée nationale immédiatement après le second tour des élections législatives. “S’il n’y a pas de majorité ou si la majorité est très aléatoire, rien n’empêche la dissolution à ce moment-là. “Il n’y a pas de limite de temps”, a déclaré le constitutionnaliste Didier Maus à CheckNews. Retrouvez tous les résultats du second tour des élections législatives 2022
Cinq dissolutions depuis 1958
Cependant, le court délai pour tenir ces élections ne laisse pas beaucoup de marge de manœuvre au président. Sans compter que « si le résultat [du vote] est la même, ce serait un terrible revers politique », ajoute Aïda Manouguian, docteur en droit public, à nos confrères. En revanche, si Emmanuel Macron utilise cette arme présidentielle, l’article 12 de la Constitution interdit formellement au président de dissoudre l’Assemblée nationale l’année suivant la première dissolution. Depuis 1958, il y a eu cinq dissolutions de l’Assemblée nationale : en 1962, en 1968 ? 1981, 1988 et 1997. La dernière dissolution, le 21 avril 1997, se solda par une défaite pour Jacques Chirac, contraint de vivre avec Lionel Jospin. Un épisode incroyable bien connu de la Ve République. Législation 2022. Depuis quand Emmanuel Macron peut-il dissoudre l’Assemblée nationale ?AGRANDIR