SEBASTIEN BOZON contre AFP
L’ancien archevêque de Strasbourg a reconnu ce mercredi 16 novembre, dans un message diffusé par la Conférence épiscopale française, avoir fait des “gestes déplacés” à l’encontre d’une jeune femme majeure. (Photo : l’archevêque de Strasbourg Mgr Jean-Pierre Grallet prononce son homélie lors des obsèques de l’ancien président de France Télévisions Rémy Pflimlin (photo de gauche) le 9 décembre 2016 à Mulhouse.)
EGLISE – Jean-Pierre Grallet se confesse. L’ancien archevêque de Strasbourg (2007-2017) a reconnu ce mercredi 16 novembre, dans un message diffusé par la Conférence épiscopale française, avoir fait des “gestes déplacés” à l’encontre d’une jeune femme majeure à la fin des années 1980. Cette révélation intervient suite à la annonce début novembre par Éric de Moulins-Beaufort que 11 anciens évêques avaient été mis en examen pour des allégations d’abus sexuels. Une enquête pénale visant l’ancien archevêque de Strasbourg est en cours, a annoncé le procureur.
“Je souhaite par cette déclaration publique me soumettre au président de la Conférence épiscopale de France, contribuer au processus de vérité et prendre ma responsabilité”, explique l’ancien archevêque qui a écrit à la jeune femme pour lui demander pardon. “Je me suis perdu et j’ai blessé quelqu’un. Le pardon que j’ai demandé, je l’exprime également à tous ses proches, ainsi qu’à tous ceux qui aujourd’hui seront meurtris par le choc de cette révélation”, écrit l’archevêque émérite de Strasbourg dans un communiqué.
🔴 Le Président de la Conférence épiscopale de France, M. Éric de Moulins-Beaufort, publie un message de Mgr…
— Honorine Grasset (@HGrasset)
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“Une enquête régulière est en cours et un renvoi à la justice civile a été fait”, a indiqué Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF) dans un communiqué transmis à la presse. “Il appartiendra à l’enquête de déterminer la nature exacte des faits”, a précisé Eric de Moulins-Beaufort.
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