Article écrit par Publié le 16/11/2022 15:06 Mis à jour le 16/11/2022 16:10
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Dans un communiqué transmis à la presse, le président de la Conférence des évêques de France (CEF), Éric de Moulins-Beaufort, dit avoir reçu les confessions de M. Jean-Pierre Grallet, archevêque émérite de Strasbourg et ancien archevêque, où ce dernier a reconnu des “gestes inappropriés” envers une jeune femme adulte à la fin des années 1980. “Une enquête normale est actuellement en cours et un rapport de justice civile a été fait”, a ajouté le CEF. Les faits “remontent à l’automne 1985 alors qu’il était prêtre”, a précisé l’actuel archevêque de Strasbourg, Luc Ravel, dans un communiqué mercredi 16 novembre. “Ces faits ont été portés à ma connaissance par la victime en décembre 2021. J’ai fait une dénonciation au parquet de Strasbourg en janvier 2022. Les autorités romaines [le Vatican] ont également été confisqués. Ces enquêtes sont en cours.” L’archevêque émérite de Strasbourg dit qu’il regrette profondément ses actions et se retire de la prise de parole en public. “Je me suis égaré et j’ai blessé un homme, dit-il. Le pardon que je lui ai demandé, je l’exprime aussi à tous ses proches, ainsi qu’à tous ceux qui aujourd’hui seront meurtris, écrasés par cette apocalypse.”

11 anciens évêques sont impliqués

“Il appartiendra à l’enquête de déterminer la nature exacte des événements”, explique Eric de Moulins-Beaufort. Lundi 7 novembre, la conférence épiscopale a annoncé que 11 anciens évêques avaient été “mis en cause” devant la justice civile ou la justice ecclésiastique pour des allégations d’abus sexuels. Mgr Éric de Moulins-Beaufort précise ce mercredi que Mgr Jean-Pierre Grallet fait partie des trois évêques démissionnaires qu’il a mentionnés, lors de la conférence de presse du mardi 8 novembre, comme faisant l’objet d’une enquête. du côté de la justice pénale et du côté de la justice normale. Voir les commentaires Je partage : Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien