• Lire aussi : Zelensky visite la ville de Kherson reprise par les Russes • Lire aussi : 400 « crimes de guerre » documentés : Zelensky accuse les Russes d’« atrocités » • Lire aussi : Les “larmes de bonheur” des villageois libérés près de Kherson Interrogé sur ce déplacement du président ukrainien à Kherson, le Kremlin a de son côté continué à confirmer que la ville, capitale de la région du même nom que Moscou prétend annexer, appartenait à la Russie. “Nous ne ferons aucun commentaire, vous savez très bien que c’est le territoire de la Fédération de Russie”, a déclaré à la presse le porte-parole du président russe Dmitri Peskov. Kherson a été la première grande ville et le seul centre régional à tomber après l’invasion russe qui a commencé fin février, et le retrait forcé des troupes de Moscou face à la pression d’une contre-offensive ukrainienne était un pied de nez à Vladimir Poutine. qui a ordonné la mobilisation de 300 000 réservistes le mois dernier. “Les mois à venir seront difficiles” pour l’Ukraine, a prévenu lundi le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. “Nous ne devons pas commettre l’erreur de sous-estimer la Russie”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à La Haye. “L’objectif de Poutine est de laisser l’Ukraine froide et sombre cet hiver”, a-t-il poursuivi. L’armée russe, en difficulté sur le terrain, a mené ces dernières semaines plusieurs vagues de frappes massives de missiles kamikazes et de drones sur les infrastructures civiles ukrainiennes, notamment les réseaux énergétiques.
