Un incendie domestique qui s’est déclaré aux premières heures du mercredi 16 novembre à Saint-Porquier a fait un mort : une femme de 60 ans qui vivait seule dans une maison du village divisée en plusieurs appartements. Il est environ 5 heures du matin lorsque les habitants du Chemin de Ronde face à la salle des fêtes sonnent l’alarme. Lorsque la première équipe de sapeurs-pompiers du centre de secours de Castelsarrasin – Moissac est arrivée, le feu avait déjà commencé. “Le toit était en feu”, a déclaré l’un des secouristes. Des renforts sont appelés de Montech, le nombre de pompiers s’élève à une trentaine d’hommes équipés d’une grande échelle et de trois lances à incendie. “La maison voisine a été évacuée pendant l’opération d’urgence”, a indiqué le maire de la ville, Xavier Prévédello, qui a pris en charge un couple de retraités à sa mairie à partir de 6 heures du matin. ce matin.

Fumées mortelles

Avant cela, des témoins de la scène avaient signalé aux secouristes la présence d’une personne à l’intérieur du bâtiment en flammes. Après avoir dû défoncer la porte pour entrer dans l’appartement, deux pompiers, sanglés dans leur appareil respiratoire, découvrent rapidement une femme inconsciente en arrêt cardiorespiratoire. La victime qui est sortie de l’immeuble, ils ont tenté de le ranimer en le massant. En vain. L’équipe du SMUR 82 qui a pris le relais n’a pas non plus pu la sauver. Le médecin urgentiste a déterminé que la travailleuse du sexe était effectivement décédée, probablement des suites de l’inhalation de fumées. “Madame Sainty était une personne très discrète, elle aspirait à s’installer à Castelsarrasin”, confirme le maire.

Enquête de gendarmerie

“L’enquête est ouverte”, a déclaré le capitaine Vincent Dardé, commandant adjoint de la compagnie de Montauban, qui s’est rendue sur place. Dans la catastrophe se trouvent également les enquêteurs de la brigade d’investigation et les techniciens de l’identification criminelle (TIC) de Montauban afin d’en établir les causes exactes tandis que le parquet a demandé un examen du corps de la victime à l’institut médical. (IML) de Rangueil, à Toulouse. “Pour l’instant, les circonstances de l’incendie sont accidentelles. Rien n’indique l’intervention d’un tiers, la porte était fermée”, a précisé l’officier de gendarmerie. A cette heure, les sapeurs-pompiers qui ont maîtrisé l’incendie sont en train de nettoyer le bâtiment en concertation avec les enquêteurs de la gendarmerie.