Deux immeubles de trois étages, dont l’un était en construction, se sont effondrés vers 9h15. à Lille, rue Pierre-Mauroy, une rue commerçante du centre-ville, mais la plupart des habitants ont pu évacuer grâce à l’alarme. tiré par l’un d’eux dans la nuit.
Victime?
Plusieurs hommes politiques avaient d’abord indiqué qu’il y avait des victimes “a priori”, avant que les pompiers n’annoncent qu’ils recherchaient cette “possible victime”. “Nous sommes presque certains que cette personne est dans les ruines”, a déclaré le lieutenant-colonel Stéphane Beauventre. “Il ne répond pas à son téléphone, sa voiture est sur le parking, (…) et il n’a pas tiré son penalty.” “Nous concentrons tous nos efforts sur (…) l’extraction des débris à la main pour accéder à cette victime”, a-t-il ajouté. Selon les pompiers, cet homme avait “emprunté un logement pour le week-end”. Une autre personne, légèrement blessée, a également été tirée des décombres, ont-ils précisé. “Les opérations de recherche et de nettoyage (…) seront de longue durée”, a prévenu en fin de journée le chef des pompiers Sébastien Paniaco, ajoutant qu’il avait demandé le renforcement d’un bras de démolition.
Recherche ouverte
Le parquet de Lille a annoncé avoir ouvert une enquête pour “mise en danger de la vie d’autrui” et mandaté une “expertise médico-légale”. Selon le porte-parole du ministre du Logement, Olivier Klein, qui se rendra à Lille lundi, cet immeuble n’a pas été “frappé par des maladies”.
Alarme saine
Une dizaine de personnes avaient été évacuées quelques heures avant l’effondrement, a expliqué la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, qui était sur les lieux samedi matin. C’est l’un des habitants, rentré à 3 heures du matin, qui a donné l’alerte après avoir constaté “que l’immeuble avait bougé”. “On ne pouvait plus ouvrir la porte, on entendait les débris tomber”, a déclaré à France Bleu Nord ce jeune homme, Thibault Lemay, qui a aussitôt alerté les secours. La police et les pompiers de la ville ont décidé d’évacuer un bâtiment, l’autre semblait vide, pensant “qu’il y avait un réel danger”, a déclaré Mme Aubrey. “Je tremble encore, parce que si cette nuit-là ce monsieur n’était pas rentré à 3 heures du matin. et il n’était pas venu avec nous (…) il y aurait eu des morts”, a-t-il dit, avant d’annoncer qu’un habitant du quartier était porté disparu. Il a déclaré avoir reçu un “ordre de danger imminent”. “J’étais encore éveillé quand les pompiers ont commencé à frapper aux portes, mais j’ai cru que c’étaient des fêtards et je suis resté couché”, raconte à l’AFP un autre habitant, Benjamin Lopard, 35 ans. “Quand la police est arrivée, j’ai su que c’était grave”, poursuit le jeune homme qui est parti vers 5h30 du matin avec ses papiers, son ordinateur et une tenue de rechange. “Maintenant, je réalise à quel point nous avons eu une chance incroyable”, dit-il : sans cette évacuation, “nous serions tous dans des caisses en bois”. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a remercié “l’étudiant qui a donné l’alerte hier soir” sur Twitter. Immeubles effondrés à #Lille : merci aux services de la préfecture, des secours et de la ville de Lille pour leur intervention rapide et leur professionnalisme. Merci également à l’étudiant qui a donné l’avis hier soir. Apparemment, il n’y a pas de victimes. https://t.co/8W0yAXpuOq — Gérald DARMANIN (@GDarmanin) 12 novembre 2022 Les bâtiments environnants ont été évacués “par précaution” samedi matin et le périmètre a été sécurisé par de nombreux policiers, tandis que des bâches ont été dressées pour empêcher les passants de voir les opérations en cours.
Quêtes nocturnes
La nuit, les pompiers se déplaçaient à la lueur de puissants projecteurs à travers les ruines, mélange poussiéreux de briques et de poutres métalliques, restes d’échafaudages sur la façade du bâtiment, sur lesquels on distinguait une échelle et des charpentes en équilibre. “On a entendu un bruit pendant quelques secondes, très lentement au début. On a cru que c’était un échafaudage qui tombait”, raconte à l’AFP Ludovic Ficher, 30 ans, qui travaille dans un immeuble voisin. “Quand nous avons réalisé que c’était tout le bâtiment qui s’effondrait, nous avons tous couru”, a-t-il ajouté. “J’ai la peur de ma vie.”
title: “Immeubles Effondr S Lille Disparus Enqu Te O En Est On De L Incident " ShowToc: true date: “2022-12-11” author: “Ronald Greenawalt”
Deux immeubles de trois étages, dont l’un était en construction, se sont effondrés vers 9h15. à Lille, rue Pierre-Mauroy, une rue commerçante du centre-ville, mais la plupart des habitants ont pu évacuer grâce à l’alarme. tiré par l’un d’eux dans la nuit.
Victime?
Plusieurs hommes politiques avaient d’abord indiqué qu’il y avait des victimes “a priori”, avant que les pompiers n’annoncent qu’ils recherchaient cette “possible victime”. “Nous sommes presque certains que cette personne est dans les ruines”, a déclaré le lieutenant-colonel Stéphane Beauventre. “Il ne répond pas à son téléphone, sa voiture est sur le parking, (…) et il n’a pas tiré son penalty.” “Nous concentrons tous nos efforts sur (…) l’extraction des débris à la main pour accéder à cette victime”, a-t-il ajouté. Selon les pompiers, cet homme avait “emprunté un logement pour le week-end”. Une autre personne, légèrement blessée, a également été tirée des décombres, ont-ils précisé. “Les opérations de recherche et de nettoyage (…) seront de longue durée”, a prévenu en fin de journée le chef des pompiers Sébastien Paniaco, ajoutant qu’il avait demandé le renforcement d’un bras de démolition.
Recherche ouverte
Le parquet de Lille a annoncé avoir ouvert une enquête pour “mise en danger de la vie d’autrui” et mandaté une “expertise médico-légale”. Selon le porte-parole du ministre du Logement, Olivier Klein, qui se rendra à Lille lundi, cet immeuble n’a pas été “frappé par des maladies”.
Alarme saine
Une dizaine de personnes avaient été évacuées quelques heures avant l’effondrement, a expliqué la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, qui était sur les lieux samedi matin. C’est l’un des habitants, rentré à 3 heures du matin, qui a donné l’alerte après avoir constaté “que l’immeuble avait bougé”. “On ne pouvait plus ouvrir la porte, on entendait les débris tomber”, a déclaré à France Bleu Nord ce jeune homme, Thibault Lemay, qui a aussitôt alerté les secours. La police et les pompiers de la ville ont décidé d’évacuer un bâtiment, l’autre semblait vide, pensant “qu’il y avait un réel danger”, a déclaré Mme Aubrey. “Je tremble encore, parce que si cette nuit-là ce monsieur n’était pas rentré à 3 heures du matin. et il n’était pas venu avec nous (…) il y aurait eu des morts”, a-t-il dit, avant d’annoncer qu’un habitant du quartier était porté disparu. Il a déclaré avoir reçu un “ordre de danger imminent”. “J’étais encore éveillé quand les pompiers ont commencé à frapper aux portes, mais j’ai cru que c’étaient des fêtards et je suis resté couché”, raconte à l’AFP un autre habitant, Benjamin Lopard, 35 ans. “Quand la police est arrivée, j’ai su que c’était grave”, poursuit le jeune homme qui est parti vers 5h30 du matin avec ses papiers, son ordinateur et une tenue de rechange. “Maintenant, je réalise à quel point nous avons eu une chance incroyable”, dit-il : sans cette évacuation, “nous serions tous dans des caisses en bois”. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a remercié “l’étudiant qui a donné l’alerte hier soir” sur Twitter. Immeubles effondrés à #Lille : merci aux services de la préfecture, des secours et de la ville de Lille pour leur intervention rapide et leur professionnalisme. Merci également à l’étudiant qui a donné l’avis hier soir. Apparemment, il n’y a pas de victimes. https://t.co/8W0yAXpuOq — Gérald DARMANIN (@GDarmanin) 12 novembre 2022 Les bâtiments environnants ont été évacués “par précaution” samedi matin et le périmètre a été sécurisé par de nombreux policiers, tandis que des bâches ont été dressées pour empêcher les passants de voir les opérations en cours.
Quêtes nocturnes
La nuit, les pompiers se déplaçaient à la lueur de puissants projecteurs à travers les ruines, mélange poussiéreux de briques et de poutres métalliques, restes d’échafaudages sur la façade du bâtiment, sur lesquels on distinguait une échelle et des charpentes en équilibre. “On a entendu un bruit pendant quelques secondes, très lentement au début. On a cru que c’était un échafaudage qui tombait”, raconte à l’AFP Ludovic Ficher, 30 ans, qui travaille dans un immeuble voisin. “Quand nous avons réalisé que c’était tout le bâtiment qui s’effondrait, nous avons tous couru”, a-t-il ajouté. “J’ai la peur de ma vie.”