Mais à Paris, on rappelle à chaque fois que la démarche des alliés de l’Ukraine depuis le déclenchement de l’invasion russe est double : il s’agit de soutenir Kiev, par tous les moyens, aussi longtemps qu’il le faudra, sans entrer en guerre contre Russie. “Il ne devrait pas y avoir d’escalade. Ce n’est pas une guerre avec la Russie. Il existe de nombreux autres dispositifs qui permettent d’organiser la solidarité avec l’Ukraine. Et dans le cas de la Pologne, c’est à la Pologne de dire quelles seront ses revendications. » Les événements sont survenus alors que le G20, qui se tient depuis mardi en Indonésie en l’absence du président russe Vladimir Poutine, s’apprêtait à adopter, après de longues négociations, un communiqué conjoint. Le texte rappelle que “la plupart des députés condamnent la guerre en Ukraine”. La formule permet de contourner l’opposition de la Russie et les réserves de la Chine. Sauf surprise, cette déclaration ne devrait pas changer, bien que les dirigeants du G20 devaient parler des événements en Pologne plus tard mercredi lors de leur dernière session plénière. Philippe Ricard (Bali, Indonésie, envoyé spécial)